La mauvaise nouvelle est tombée mardi soir. Après une audition dans la journée, la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) a décidé de sanctionner Lille en prononçant une «interdiction de recruter» pour le prochain mercato hivernal. Et l'avenir du LOSC est inquiétant.
Des comptes dans le rouge
Englué dans une crise sportive, le club nordiste doit également composer avec une santé financière très inquiétante. Déjà préoccupée avant l'audition de mardi, la DNCG n'a pas été rassurée par les dirigeants lillois. Selon RMC, Lille renégocie actuellement avec ses partenaires financiers, mais les projections présentées au gendarme financier du football français ont été jugées insuffisantes pour assurer la bonne santé financière du club.
«Le LOSC a pris connaissance de cette décision, inattendue, quelques heures après son audition devant la commission de la DNCG» , peut-on lire dans un communiqué du club. Les dirigeants lillois annoncent être «déterminés à étudier les recours existants et convaincus de pouvoir apporter, face aux exigences de la DNCG, les réponses complémentaires nécessaires afin de faire une nouvelle fois la démonstration de la solidité du projet économique du club» .
La menace d'une relégation en Ligue 2 agitée par la DNCG
Si les Dogues affichent la certitude de pouvoir redresser la barre économiquement, la situation reste très préoccupante. Toujours d'après la même source, et confirmé par le quotidien Le Parisien, la DNCG envisage aussi la relégation en fin de saison du club nordiste en Ligue 2 à titre conservatoire. Une manière de mettre la pression sur les dirigeants lillois en tirant le signal d'alarme.
Il est notamment reproché à Lille de ne pas avoir réalisé les ventes de joueurs prévues l'été dernier, tout en dépensant 65 millions d'euros pour recruter. La situation sportive précaire du LOSC, 18e de Ligue 1, et l'incapacité de Lopez à apporter des garanties n'ont pas rassuré la DNCG concernant la capacité du club à éponger ses dettes d'ici la fin de la saison. De plus, la perspective d'un licenciement de Marcelo Bielsa, suspendu depuis le 22 novembre, a aussi pesé dans la balance puisque son départ pourrait coûter plus de 10 millions d'euros. Si séduisant au départ, le projet prend l'eau...
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