Avec l'envolée des montants des transferts ces dernières années, le fossé se creuse un peu plus entre les riches et les pauvres dans le football. Pendant que certains clubs peuvent s'offrir des joueurs à plus de 100 millions d'euros, d'autres n'ont plus les moyens de lutter. Pour l'UEFA, il est important de maintenir l'équilibre concurrentiel entre les équipes.
Une taxe de luxe payée à l'UEFA
Dans cette optique, le président de l'UEFA, Alexsander Ceferin, annonce une série de réformes à venir. «Nous préparons un document stratégique très important pour le futur. Parce que, et cela va peut-être vous surprendre, l'UEFA n'avait, par le passé aucune stratégie concrète» , explique le patron de l'instance européenne dans les médias suisses La Tribune de Genève et 24 Heures. Un joli tacle glissé à ses prédécesseurs.
L'UEFA a notamment l'intention de mettre en place une «taxe de luxe» . Son principe ? Si un club dépense plus qu'il ne doit, il va payer une taxe sur la différence. Reste à savoir quelle sera la limite fixée par l'UEFA aux clubs. Cette taxe sera-t-elle appliquée à tout club affichant un déficit en fin de saison ? On attendra plus d'informations pour se faire une réelle idée. Ce que l'on sait, c'est que cette taxe sera payée directement à l'UEFA : «Nous devons encore décider comment nous redistribuerons cet argent.»
Réduire ou interdire les prêts
Ceferin veut aussi limiter le nombre de contrats et de prêts de joueurs dans chaque club. «Les clubs les plus riches peuvent acheter tout le monde, ce qui affaiblit les autres équipes. Nous allons soit décider de limiter le nombre de prêts, soit les interdire. Et puis il y a l'aberration du nombre de joueurs sous contrat. Par exemple, un club italien en a 103 ! Là aussi nous pouvons fixer des limites» , annonce le patron de l'UEFA. Certaines mesures pourraient s'appliquer dès la saison prochaine.
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