Auxerre – Bordeaux, un match qui aurait pu être une belle affiche si ces deux clubs n'avaient pas montré une telle fébrilité depuis le début du championnat. Ils respectivement 12ème et 9ème de la Ligue 1. Décevant pour deux équipes habituées à jouer les premiers rôles. Espérons que la magie de la Coupe opère ce mercredi.
Actuellement, Auxerre n'est pas en grande forme ?
Oui, en ce moment, on a du mal à concrétiser nos occasions de but. Pourtant, nos entames de match ne sont pas si mauvaises. Face au PSG, on a manqué de fraîcheur. Malgré tout, je trouve que l'équipe a fait preuve de beaucoup de volonté. On a quand même quelques satisfactions qui laissent présager de belles choses face à Bordeaux.
C'est votre 4ème match en l'espace de treize jours. La fatigue commence-t-elle à se faire sentir ?
C'est clair ! C'est dur pour les organismes. Maintenant, il faut savoir ce qu'on veut vraiment. Si on souhaite jouer la Coupe d'Europe, le championnat et les deux coupes nationales, on n'a pas le choix. Le calendrier est ainsi fait. On commence à avoir l'habitude. Il ne faut pas oublier non plus qu'en septembre, on a joué sur ce même rythme. On est tout de même resté invaincu.
Bordeaux n'est pas au mieux en ce moment. Vous attendez-vous à un match facile ?
Sûrement pas, au contraire ! Après leur désillusion en Champions League et leur défaite à Sochaux, ils vont venir chez nous avec les crocs. Ils ont besoin de se rassurer. Cette Coupe de la Ligue leur tient également à coeur. Ça sera un match très disputé. En tout cas, de notre côté, on les attend de pied ferme.
Par le passé, Auxerre a toujours été une équipe de coupe. Celle-ci fait-elle partie de vos objectifs ?
Oui, pourquoi pas ? De toute façon, on espère toujours jusqu'au Stade de France. Maintenant, la donne est assez simple. Ce sont des matchs à élimination directe. Soit on passe, soit on ne passe pas. Malgré tout, tant qu'on sera encore dans la compétition, on y croira jusqu'au bout. On a également la chance de jouer ce match face à Bordeaux devant notre public. Ça jouera sûrement un rôle important en fin de rencontre.
Depuis l'arrivée de Benoît Pedretti, vous jouez beaucoup moins. Comment le vivez-vous ?
Bien, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. On a fait un mauvais début de championnat, moi le premier. Je n'en veux à personne. Ça fait partie du métier. De mon côté, je continue de travailler. J'essaye de ne pas lâcher. Ensuite, c'est à l'entraîneur de faire ses choix. Malgré tout, le plus important, ce n'est pas de savoir si je vais jouer ou non, c'est de gagner !
Frédéric Thomas a été formé au Mans. Club où il passé quasiment l'intégralité de sa carrière professionnelle. Après sept saisons passées dans la Sarthe, dont cinq en Ligue 2, le milieu de terrain a rejoint cette année l'AJ Auxerre, où il a déjà sept matchs de championnat et trois de Coupe d'Europe.