«On compte sur vous pour chanter, encourager avec enthousiasme pendant 90 minutes ! Nous aurons besoin de vous, besoin du soutien inconditionnel de nos supporters pour réaliser cet exploit et nous donnerons tout sur le terrain, vraiment tout, pour aller chercher cette qualification.»
Au lendemain de la défaite face au Real Madrid (1-3) en Ligue des Champions, Adrien Rabiot a été le premier joueur du Paris Saint-Germain à lancer l'opération «remontada» . Une attitude peu surprenante de la part du milieu de terrain, qui s'est imposé comme un taulier dans le vestiaire francilien.
Dans les moments chauds, Rabiot est souvent présent
Face aux Merengue, l'international tricolore a d'ailleurs été le meilleur joueur de son équipe. Un hasard ? Pas du tout. Comme très souvent ces dernières saisons, le jeune Français a su hisser son niveau de jeu, au contraire de certains de ses partenaires, lors des rencontres couperets en C1. Il y a deux ans, le joueur passé par Toulouse s'était d'ailleurs distingué en ouvrant la marque lors du 8e de finale retour contre Chelsea (2-1) ou en égalisant contre Manchester City (2-2) lors du quart de finale aller. Des performances à souligner pour un milieu de terrain.
Alors qu'il est souvent reproché aux Parisiens de ne pas réussir à casser le plafond de verre qui les empêche de franchir un cap sur la scène européenne, Rabiot est un de ceux qui déçoit rarement. Libéré depuis le départ de Blaise Matuidi, le natif de Saint-Maurice a su muscler son jeu mais également affirmer sa personnalité au sein d'un club où il est difficile de s'imposer, notamment pour un «Titi» . Lui qui n'a jamais caché son rêve de devenir le «Steven Gerrard du PSG» en fait parfois beaucoup plus, sur et en dehors du terrain, que certains de ses aînés. Un leadership naturel qui en impose.
Al-Khelaïfi et Emery sous le charme, des imperfections à gommer
A-t-il le profil pour devenir un joueur le capitaine de son club formateur ? Rien n'est impossible. Le président Nasser Al-Khelaïfi l'a déjà évoqué avec le principal intéressé, comme le précise Le Parisien ce samedi. Unai Emery, qui en a fait un taulier de son équipe, se base d'ailleurs énormément sur lui pour être le relais entre ses partenaires et lui a souvent demandé de prendre la parole dans le vestiaire afin de les fédérer. Une vraie marque de confiance pour un joueur qui n'a que 22 ans et qui compte presque 200 matchs avec Paris..
Pour être encore plus incontournable à l'avenir, Rabiot va toutefois devoir gommer certaines imperfections dans son jeu. Faire preuve de moins de dilettantisme et de plus de régularité durant ses rencontres. La question de son positionnement va également devoir se poser puisque s'il a une préférence pour le rôle de relayeur, ses performances au poste de sentinelle sont bien plus impressionnantes et utiles à l'équipe. Aussi, la prolongation de son contrat, qui expire en juin 2019, va vite devoir être entérinée. Nul doute que ce dossier pourrait rapidement se régler.
Que pensez-vous de Rabiot ? A-t-il les épaules pour devenir le capitaine du PSG à l'avenir ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.