Balayé par l'Olympique de Marseille (1-5) samedi, Lille occupe la 19e place du classement en Ligue 1. En crise, le club nordiste lutte pour son maintien dans l'élite du championnat de France à 4 journées du terme de la saison.
Particulièrement visé par les critiques des supporters lillois, le propriétaire Gérard Lopez a livré ses vérités ce mardi au micro de la radio RMC. L'occasion pour l'homme d'affaires de réaliser son mea culpa concernant ses décisions.
Lopez a un gros regret pour Bielsa...
Et bien évidemment, Lopez n'a pas caché ses regrets concernant sa collaboration avec l'entraîneur Marcelo Bielsa, limogé en décembre dernier. «La plus grosse erreur de la saison d'avoir donné les clés du camion à Marcelo Bielsa ? Oui. Je ne suis pas quelqu'un qui vit avec des regrets, mais il y a tout de même un regret de ne pas avoir mis un contrepoids, notamment sur certaines décisions qui ont été prises», a-t-il avoué, avant de s'expliquer.
«J'aurais dû garder la main, ou au moins forcer la main, sur l'engagement l'été dernier de joueurs expérimentés, qui étaient prêts à venir. Est-ce que Bielsa serait parti dans de telles conditions ? J'aurais dû pousser pour voir», a estimé le dirigeant lillois. Pour rappel, Bielsa avait refusé les arrivées du défenseur central Eliaquim Mangala, du latéral polyvalent Miguel Layun et du buteur Wilfried Bony.
Un avenir même en Ligue 2
Si Lopez espère bien évidemment le maintien de son équipe en Ligue 1, ce dernier se prépare aussi au pire avec une possible relégation en Ligue 2. «Est-ce que je serai là l'année prochaine même en cas de descente ? Oui, absolument. Je ne sais même pas d'où pourrait venir l'envie de ne pas être là. On a un plan au cas où on descend, qui a été mis en place pour la Ligue 2», a-t-il assuré.
Cependant, le LOSC se trouve aussi dans une situation précaire financièrement. Interdit de recrutement l'hiver dernier et relégué administrativement en L2, le club nordiste va devoir s'expliquer devant la DNCG en mai prochain. «Un dépôt de bilan ? Certainement pas, a répondu Lopez. Si on avait pu recruter deux ou trois joueurs d'expérience, on aurait pu vendre pour 55 ou 60 millions, et ainsi engendrer un bénéfice de 30 millions. Si on descend, le club sera là. Il faudra ajuster et essayer de revenir directement.» Sportivement et économiquement, la fin de saison de Lille s'annonce tout de même déterminante pour la survie de cette formation.
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