Daniel Alves (35 ans) gravement blessé à un genou, le Brésil a perdu son latéral droit titulaire pour le Mondial 2018. Un énorme coup dur pour la Seleção, mais aussi pour le Paris Saint-Germain.
Annoncé indisponible pendant 6 mois, sans compter le temps nécessaire pour retrouver son meilleur niveau, l'international auriverde devrait longuement patienter pour retrouver ses sensations. Ce qui pourrait profiter à Thomas Meunier.
Meunier, le futur du PSG ?
Dans l'ombre de l'ancien Barcelonais cette saison, surtout lors des grands rendez-vous, le Belge n'a pas caché sa frustration. Mais cette blessure peut enfin lui donner le champ libre. Du coup, Meunier devient catégorique et voit loin avec le club de la capitale. «J'ai toujours eu le même discours avec la direction du PSG. Mon envie est de rester le plus longtemps possible» , a annoncé le Diable Rouge après la défaite contre Rennes (0-2) samedi lors de la 37e journée de Ligue 1.
«Il me reste encore deux ans de contrat. On ne part pas d'un club comme Paris aussi facilement. Pour le reste (il hésite), j'aimerais juste du temps de jeu, avoir du crédit et que le club croie vraiment en moi pour être le numéro un, a-t-il confié. J'ai 26 ans, je peux être le futur du club dans cette position-là. Avec un minimum de confiance, je suis sûr que je peux faire de belles choses.» Le message est évidemment adressé aux dirigeants qui devront vite faire un choix.
La balle est dans le camp des dirigeants
Comme nous vous l'indiquions samedi, le PSG possède plusieurs options pour compenser l'absence du Brésilien. Recruter un nouveau latéral droit, faire confiance à un jeune du centre comme Alec Georgen (19 ans), miser sur la polyvalence de Marquinhos en attendant le retour d'Alves… Difficile de savoir quelle solution sera choisie. En tout cas, Meunier exigera une réponse lors de ses prochaines discussions avec la direction et Thomas Tuchel, le futur entraîneur annoncé.
Selon vous, le PSG doit-il installer Thomas Meunier dans son onze de départ ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.