le 23/05/2018 à 15h15

Favre à Dortmund, Emery à Arsenal... Et Laurent Blanc, dans tout ça ?

Blanc toujours en stand-by.
Après deux années passées en Ligue 1, Lucien Favre et Unai Emery ont respectivement quitté Nice et le Paris Saint-Germain pour rebondir au Borussia Dortmund et à Arsenal. Pendant ce temps-là, Laurent Blanc, qui attend toujours qu'un beau challenge s'offre à lui, reste toujours en stand-by.

En l'espace de 24 heures, la Ligue 1 a perdu deux grands entraîneurs. En effet, Lucien Favre, qui a fait briller Nice ces deux dernières années, s'est engagé avec le Borussia Dortmund, mardi. De son côté, Unai Emery, en fin de contrat au Paris Saint-Germain, a eu le privilège de succéder à Arsène Wenger, en poste depuis 22 ans, du côté d'Arsenal. Une chance que n'a pas eue son prédécesseur dans le club de la capitale, Laurent Blanc.

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Car depuis son renvoi du club champion de France à l'été 2016, le champion du monde 1998 n'a toujours pas trouvé de point de chute. S'il a souhaité prendre une année sabbatique après son expérience parisienne, l'ex-défenseur espère bien reprendre du service. Chose qui n'est finalement si simple, d'autant que ses exigences plutôt élevées, car il veut entraîner un grand club, ne lui permettent pas d'avoir une marge de manoeuvre importante.

Quels bancs pourraient se libérer cet été ? Celui de Chelsea, où Antonio Conte ne devrait pas faire long feu, semble être le seul à pouvoir intéresser le technicien français. Mais a priori, les Blues ont d'autres priorités, puisque Maurizio Sarri devrait débarquer en provenance de Naples, où Carlo Ancelotti, dans une situation similaire, devrait finalement poser ses valises. Même le Bayern Munich, qui a longtemps cherché un coach, a préféré miser sur l'ancien de la maison, Niko Kovac.

Le temps se fait long pour Blanc...

On l'a donc compris, Blanc va avoir énormément de mal à se remettre en selle s'il ne revoit pas à la baisse ses critères. D'autant qu'il souhaite retrouver les terrains au plus vite. «Je veux avoir un club en juin et pas en reprendre un en pleine saison (...) Je suis exigeant et je l'assume» , assurait-il dans les colonnes du Parisien, en décembre.

Pour cela, le «Président» , qui a tout de même remporté 11 des 12 titres nationaux possibles avec le PSG, en plus d'un titre de champion avec Bordeaux, avait décidé de prendre le taureau par les cornes en se séparant de ses deux agents historiques, Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès, au mois d'avril. Une tactique qui n'a toujours pas porté ses fruits. Si la situation reste figée, Blanc pourrait bien «se rendre à l'évidence» , comme il le soulignait pour Le Parisien et «songer à autre chose» .

Reculer pour mieux rebondir, la solution pour Blanc ?

Pourtant, la situation de Blanc n'est pas isolée. De nombreux entraîneurs n'ont pas hésité à repartir du bas pour tenter de rebondir, avec succès ou non. C'est notamment le cas de Rafael Benitez, accessoirement champion d'Espagne et vainqueur de la Coupe de l'UEFA avec Valence en 2004 puis de la Ligue des Champions avec Liverpool en 2005, qui n'a pas hésité à récupérer Newcastle en 2016 après plusieurs mois d'inactivité.

Plus récemment, l'exemple de David Moyes, licencié par Manchester United en 2014 après avoir effectué un travail exceptionnel à Everton, qui a entraîné la Real Sociedad, Sunderland et West Ham. L'Ecossais a même été remplacé ces dernières heures par Manuel Pellegrini, ancien coach du Real Madrid et champion d'Angleterre avec Manchester City en 2014. Si Blanc veut faire grimper sa cote, il lui faudra probablement reprendre une équipe moins huppée qu'espérée...

Quel avenir pour Laurent Blanc ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 23/05/2018 à 15h15
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