Les deux matchs amicaux remportés face à l'Irlande (2-0) et l'Italie (3-1) ont donné de nombreuses satisfactions à Didier Deschamps. Des latéraux solides, la confirmation de Corentin Tolisso, une variété intéressante en attaque, les feux sont au vert pour le sélectionneur tricolore. Tous ? Pas vraiment. Car un joueur ne parvient toujours pas à faire l'unanimité : Hugo Lloris (31 ans).
Rarement décisif chez les Bleus
Et cela dure. Du haut de ses 97 sélections, un record pour un portier chez les Bleus, le capitaine français n'arrive pas à lever les doutes sur son véritable niveau. Le Niçois, dans sa ville natale, a commis une nouvelle erreur de main sur le but de Leonardo Bonucci puisqu'il repousse très mal un coup franc, puissant certes, de Mario Balotelli. Une intervention ratée dans une partie où il n'a pratiquement rien eu à faire.
Malgré sa grosse expérience, Lloris ne rassure pas. Ces derniers mois, le dernier rempart de l'équipe de France collectionne d'ailleurs les actions sur lesquelles il est très loin d'être irréprochable. On pense notamment à sa mauvaise lecture du jeu sur le but de Luis Muriel contre la Colombie (2-3) en mars. Ou encore de sa relance complètement manquée à la dernière minute du match de qualification en Suède (2-1), en juin dernier, qui a profité à Ola Toivonen.
Une saison en dents-de-scie
Rarement transcendant avec les Bleus, Lloris a également vécu une saison mitigée avec Tottenham. S'il a parfois réalisé de grosses performances, face au Real Madrid, en Ligue des Champions, notamment, le Français a aussi été le gardien de Premier League qui a commis le plus de boulettes. Cinq très précisément qui ont à chaque fois coûté des buts à son équipe. Pas vraiment la meilleure préparation à l'approche d'une Coupe du monde où il est attendu au tournant.
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