«Le PSG se moque du système. On les a attrapés en train de faire pipi dans la piscine. Si Neymar est sur le plongeoir, il urine depuis le plongeoir. On ne peut pas l'accepter. Il faut une enquête.»
A l'occasion de la SG Convention, le 6 septembre dernier, Javier Tebas avait jeté un pavé dans la mare en tirant à boulets rouges sur le Paris Saint-Germain. En cause, le paiement de la clause libératoire de Neymar, fixée alors à 222 millions d'euros par le FC Barcelone, qui avait rendu furieux le président de la Liga.
J. Tebas – «le fair-play financier est mort»
Mercredi, après plusieurs mois d'enquête, réclamée par l'Espagnol, l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA a décidé de ne pas sanctionner le champion de France en titre dans le cadre du fair-play financier. Et pour éviter toute sanction ultérieure, le PSG devra déjà, dans un premier temps, vendre pour 40 à 60 millions d'euros d'ici le 30 juin 2018, date de la clôture des comptes. Un verdict complètement illogique selon le principal intéressé, qui a du mal à accepter de voir le PSG s'en sortir à si bon compte.
«Nous devons étudier la décision de l'UEFA de façon plus détaillée mais, au premier abord, je dirais qu'ils nous mènent en bateau» , a pesté le dirigeant espagnol auprès de L'Equipe. Tebas va plus loin et menace même l'instance continentale. «Ceci montre que le fair-play financier est mort car il est sans valeur. Nous allons nous adresser aux autorités compétentes en Europe et en Suisse en dénonçant le fair-play financier de l'UEFA dans son intégralité.»
Tebas ne lâchera pas prise
On l'a donc compris, Tebas est furieux du format actuel du FPF et va réclamer des comptes auprès de l'UEFA. L'homme de 55 ans parviendra-t-il à ses fins ? Difficile de le penser. Une chose est sûre, il mettra tout en oeuvre, en s'appuyant notamment sur d'autres clubs, comme la Juventus ou encore le Bayern Munich, qui se sont également plaints du PSG auprès de l'UEFA, pour «obtenir justice» . Comment ? Seul l'avenir nous le dira...
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