Préféré à Lucas Digne dans la liste des 23 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour la Coupe du monde 2018, Lucas Hernandez représentait une surprise en équipe de France. Présenté comme une doublure de Benjamin Mendy, le latéral gauche a profité de l'état de forme de l'ancien Marseillais pour devenir un concurrent sérieux pour une place de titulaire.
Et face à l'Australie (2-1) samedi pour le premier match de ce Mondial, Hernandez a bel et bien disposé de la confiance de Deschamps. Et dans cette rencontre difficile pour les Bleus, le jeune joueur de 22 ans s'est distingué grâce à sa présence dans le combat.
Hernandez, un joueur dans le style Simeone
«Ma hargne ? Je l'ai toujours eue. J'ai appris ça depuis onze ans que je suis à l'Atletico. J'essaye de l'améliorer. Cela fait déjà quatre ans avec Diego Simeone que j'y travaille. C'est mon point fort. À moi de continuer comme ça et de ne rien lâcher en match», a confié Hernandez devant les médias ce dimanche. Fort mentalement, le latéral a bien l'intention de renvoyer cette image au grand public.
«Il y a beaucoup de Français qui ne me connaissaient pas, c'est normal. Je joue dans un autre pays, qui n'est pas vraiment suivi ici. Petit à petit, vous allez me connaître mieux. Avec moi, vous pouvez être tranquille, je vais tout donner sur le terrain et je vais défendre ce maillot à mort», a-t-il assuré. Alors que la défense tricolore n'a pas toujours respiré une grande sérénité ces dernières années, Hernandez, par son profil, apporte des garanties supplémentaires dans ce secteur par rapport à un Mendy plus offensif.
Un vice assumé...
Et malgré son jeune âge, le défenseur n'hésite pas à jouer la carte de l'expérience. Dans les moments chauds pour les Bleus samedi, Hernandez a parfois gagné du temps sur certains contacts en exagérant ses douleurs. Un vice totalement assumé par le Colchonero. «On l'a vu hier, il y a eu des fautes. A des moments, j'ai exagéré un peu, mais bon ça fait partie du jeu, du spectacle», a-t-il admis dans un grand sourire.
«J'en rajoute un peu, je suis habitué à faire ça de temps en temps. Quand on gagne, ça permet de gagner un peu de temps», a-t-il reconnu. Dans une telle compétition, Deschamps peut se réjouir de pouvoir compter sur un élément avec cet état d'esprit. Un soldat prêt à tout donner pour permettre la victoire de son équipe.
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