Deux jours avant le début de la Coupe du monde, l'Espagne arrivait en Russie avec une grosse étiquette de favori collée sur le front. Mais le Real Madrid a annoncé que le sélectionneur Julen Lopetegui serait son entraîneur à partir de la saison prochaine, ce qui a entraîné son limogeage. Et pour le premier match de son remplaçant Fernando Hierro à la tête de la Roja, les Ibériques n'ont pas réussi à venir à bout du Portugal (3-3).
L'exemple de l'Allemagne
Un résultat loin d'être alarmant pour le meneur de jeu espagnol Isco (26 ans), qui préfère retenir le positif. «On a pu voir à quel point les sensations étaient bonnes sur le terrain, on a fait un match complet, a rappelé le Madrilène en conférence de presse. Nous avons concédé peu d'occasions, et c'est un penalty et un coup franc qui ont fait la différence. Mais nous avons vraiment fait un bon match, c'est dommage que ces deux situations nous coûtent la victoire.»
Le prochain adversaire à se présenter sur la route de la Roja ce mercredi (20h), ce sera l'Iran, présumé plus faible. Mais le joueur du Real Madrid compte bien se servir de l'exemple de l'Allemagne, battue par le Mexique (0-1) ce dimanche, pour ne pas s'enflammer. «La Mannschaft est championne du monde en titre, mais tout peut arriver dans un match, a-t-il rappelé. Le Mexique a prouvé que la Coupe du monde, c'est spécial, car toutes les équipes jouent leur vie sur le terrain.»
Isco - «nous savons pourquoi nous sommes ici»
Le chemin jusqu'à la finale du 15 juillet risque d'être long pour tout le monde, mais encore une fois, l'ancien joueur de Malaga reste confiant. «Nous avons une équipe qui veut constamment aller de l'avant, a-t-il ajouté. Nous arrivons unis sur le terrain, et nous ne nous rendons jamais. Cette équipe a un coeur, elle va toujours au bout de choses. Au sein de la sélection, nous savons tous pourquoi nous sommes ici.»
Et pour tenter de remporter la deuxième Coupe du monde de l'histoire de la Roja, après celle de 2010, Isco estime que l'Espagne devra miser sur son principal atout : un style de jeu défini, ce qui fait tellement défaut à l'équipe de France. «Notre style, c'est non négociable, a-t-il tranché. C'est ce qu'on sait faire de mieux, et ça nous a beaucoup apporté ces dernières années.» Difficile de lui donner tort, avec deux championnats d'Europe et un Mondial. Bientôt deux ?
D'après vous, l'Espagne est-elle toujours la principale favorite de ce Mondial ? Pensez-vous que l'Iran pourra créer la surprise face à la Roja ce mercredi ? N'hésitez pas à réagir dans la zone «commentaires» …