Réveil difficile ce vendredi matin pour l'Argentine. Au lendemain d'une cuisante défaite contre la Croatie (0-3), le pays est sonné et la presse locale se déchaîne contre l'équipe dirigée par Jorge Sampaoli, qui ne possède qu'un point en deux matchs avec le nul concédé d'entrée contre l'Islande (1-1).
L'Argentine humiliée et ridiculisée
«Catastrophe contre la Croatie, l'Argentine a déçu et a un pied hors du Mondial» , titre le site de Clarin. L'Albiceleste «a subi une défaite humiliante» pour Infobae et «a été ridiculisée» pour La Nacion, qui ajoute que la sélection de Lionel Messi «a mis en péril son avenir dans la compétition» . Si l'Islande bat le Nigeria ce vendredi (17h), la mission s'annoncera en effet très compliquée pour les Argentins, qui ne peuvent plus atteindre la première place et compteront trois points de retard sur les Islandais.
«La triste conséquence d'un jeu sans idées» , poursuit La Nacion. Sampaoli a voulu construire une équipe autour de Messi mais rien ne fonctionne et la star du FC Barcelone ne parvient pas à porter cette sélection sur ses épaules. «Sans esprit ni guide dans l'obscurité, l'équipe d'Argentine est surprise par l'impact de la défaite» , constate le quotidien argentin.
Messi n'est «pas le crack» du Barça, Sampaoli est le «père de l'échec»
Messi n'est d'ailleurs pas épargné puisqu'il n'est pas «le crack que nous voyons à la télé à Barcelone» , déplore Olé. «Ils ont brisé notre âme» , se plaint le journal. Auteur d'une incroyable boulette sur le premier but encaissé contre la Croatie, le gardien Willy Caballero est forcément pointé du doigt. «Il a été choisi car il est bon au pied...» , a ironisé l'ancien champion du monde 1986, Oscar Ruggeri.
Très critiqué pour ses choix, Sampaoli est sur un siège éjectable. «Le père de l'échec» , titre Uno. «La frustration parcourt le pays» , lance Norte, alors que Los Andes parle de «la débâcle». «Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre un miracle» , écrit Rio Negro. Reste désormais à savoir si l'Argentine pourra relever la tête lors de son troisième match contre le Nigeria, le 26 juin. Pour le finaliste du Mondial 2014, ça semble tout de même bien mal embarqué...
«Le père de l'échec» (Uno)
«Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre un miracle» (Rio Negro)
«Honte en Russie, pour l'Argentine il faut maintenant un miracle» (Los Andes)
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