le 02/07/2018 à 09h41

Coupe du monde : la presse espagnole n'est pas tendre avec la Roja !

La déception des Espagnols, éliminés du Mondial.
Au lendemain de l'élimination de l'Espagne face à la Russie en huitièmes de finale de la Coupe du monde, la presse espagnole tire à boulets rouges sur la Roja. Cette équipe a énormément déçu dans la péninsule ibérique.

L'Espagne est déjà éliminée de la Coupe du monde. Annoncée parmi les grands favoris de ce Mondial 2018, la Roja a quitté la compétition dès les huitièmes de finale, sortie par la Russie (1-1, 3-4 tab). Une contre-performance qui passe mal chez nos confrères de la presse espagnole.

L'Espagne a déçu

«A la maison en marchant» , titre Marca. Le quotidien madrilène pointe du doigt une équipe «sans vitesse, sans profondeur, sans âme ni joie, avec une domination stérile» . Et il en rajoute une couche en estimant que l'Espagne est tombée face à «la pire équipe de Russie depuis 30 ans» . De son côté, AS annonce «La fin d'une génération» . «Dommage» , titre Sport, tandis que Mundo Deportivo parle de «Peine maximale» . «Catastrophe en Russie», lâche La Provincia.

«L'Espagne quitte le Mondial de la manière la plus lamentable, sans s'être montrée et sans avoir joué au football» , dénonce Mundo Deportivo. «Ce Mondial fut du grand n'importe quoi du début à la fin» , lance AS, qui estime que «ce modèle footballistique qui a fabriqué un empire a besoin d'une révision» . Dans le même ton, Sport explique que «le parcours accidenté de la Roja ne pouvait qu'avoir un dénouement fatal» .

Hierro, De Gea, Iniesta...

«L'Espagne rentre à la maison. Son esprit était parti avec Lopetegui deux jours avant le début de la Coupe du monde» , regrette La Razon. Si le licenciement de Julen Lopetegui juste avant le début de la Coupe du monde est largement évoqué pour expliquer ce fiasco, les joueurs ne sont pas épargnés. David Silva est estimé «loin de son meilleur niveau» et David De Gea a été «invisible» . «Il faudrait qu'il y ait quelqu'un pour aider Isco à gagner le Mondial au Qatar (2022)» , lance Marca.

Sélectionneur intérimaire, Fernando Hierro en prend également pour son grade. Notamment pour son choix de faire débuter Andrés Iniesta sur le banc. «Hierro a laissé sur le banc Iniesta, l'un des bâtisseurs du jeu qui a fait le succès de la Roja depuis quelques années, et l'Espagne a joué comme s'il était là. Et comme si Xavi et Xabi étaient là aussi» , explique AS. Pour El Pais, Iniesta a été «pointé du doigt en pleine compétition, comme Xavi ou Casillas auparavant» , deux joueurs qui avaient connu une relégation sur le banc au Mondial 2014 et à l'Euro 2016.

«A la maison en marchant»

«La fin d'une génération»

«Peine maximale»

«Adieu Mondial»

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Par Romain Rigaux, le 02/07/2018 à 09h41
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