En quête de récompenses individuelles, Neymar (26 ans) est déjà certain de remporter le prix du joueur le plus critiqué lors du Mondial 2018. C'est dire à quel point son attitude en Russie agace.
Notamment en cause, sa tendance à amplifier certaines fautes, à l'image de la semelle du Mexicain Miguel Layun (2-0) lundi. Pointé du doigt pour son cirque, le Brésilien a même été traité de clown par le sélectionneur du Tri Juan Carlos Osorio.
Neymar préfère les actes
Pourtant, Neymar, probablement conseillé par son entourage, n'a pas souhaité répondre à ses détracteurs. Ses coéquipiers et son coach Tite s'en sont occupés à sa place afin de le laisser se concentrer sur ses performances. Et visiblement, ça fonctionne plutôt bien. «Maintenant, il est temps d'arrêter de parler» , a annoncé l'attaquant du Paris Saint-Germain au Daily Mirror.
«J'ai entendu beaucoup de déclarations d'autres équipes qui n'étaient pas capables d'assumer leurs propos. On est en quarts de finale du Mondial, le seul endroit où il faut parler maintenant, c'est le terrain» , a insisté Neymar. Après de telles déclarations, les défenseurs et observateurs l'attendront au tournant. Mais cela n'effraie pas du tout l'ancien Barcelonais. Au contraire !
Le Brésilien se méfie de la Belgique
«On connaît les attentes autour du Brésil, je sais ce qu'on attend de moi en particulier. Et cette pression ne me dérange pas. Cela a toujours été comme ça dans ma carrière, a-t-il confié. J'essaye de ne pas penser aux adversaires qui me mettent des coups ou qui font des fautes sur moi. C'est à l'arbitre de s'en occuper. Je suis là pour aider mes coéquipiers à remporter le Mondial. On n'a pas le temps de parler d'autre chose.»
D'autant que le quart de finale contre les Diables Rouges s'annonce difficile vendredi (20h). «Bien avant le début du tournoi, j'avais dit que la Belgique était une équipe capable de créer la surprise, a raconté Neymar. Ils sont plein de qualités. Si vous regardez à chaque poste, il y a un joueur talentueux.» Eden Hazard, Kevin de Bruyne, Dries Mertens… Mais aussi son coéquipier à Paris Thomas Meunier, qu'il risque de retrouver sur son chemin tout au long de la partie.
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