Cette équipe de France a-t-elle les moyens de remporter la Coupe du monde 2018 ? En tout cas, la sélection de Didier Deschamps, pour le moment demi-finaliste, ressemble de plus en plus à un possible vainqueur.
Face à l'Uruguay en quarts de finale (2-0), les Bleus ont affiché une maîtrise jamais aperçue en phase de groupes. Sans doute grâce au réveil de certaines individualités.
La préparation physique digérée
Vous l'aurez deviné, on parle notamment de Paul Pogba (25 ans), mais aussi d'Antoine Griezmann (27 ans). Sans compter son but et sa passe décisive vendredi, l'attaquant de l'Atletico Madrid a enfin repris les commandes du jeu. Avec du déchet certes, mais son influence était réelle. Et ce n'est peut-être qu'un début si l'on en croit le principal intéressé, beaucoup mieux mentalement et physiquement.
«J'ai commencé timidement, surtout balle au pied, et là je me sens de mieux en mieux, a confié Griezmann au site de la FFF. Ce sont des matchs que j'adore, soit tu gagnes soit tu rentres, donc c'est là où on voit le niveau des mecs. Je suis mieux, en pleine confiance, et je termine mieux les matchs, je récupère plus rapidement. Je ne suis plus fatigué après la petite préparation.»
Griezmann fixé à son meilleur poste
Même s'il n'en parle pas, le leader technique des Bleus profite aussi du schéma tactique choisi, le 4-2-3-1 qui lui permet d'évoluer en soutien d'Olivier Giroud, son meilleur poste. Pendant que les défenseurs adverses commencent à se focaliser sur Kylian Mbappé (19 ans). On imagine aussi que Griezmann a digéré le mauvais buzz autour de son avenir. Tout est donc réuni pour que le Madrilène porte l'EdF contre la Belgique en demies mardi (20h).
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