Lorsque les plus nostalgiques repensent à la première Coupe du monde remportée par la France en 1998, plusieurs images remontent mécaniquement. Il y a la joie de Zinédine Zidane face au Brésil (3-0), bien évidemment, mais aussi la célébration de Lilian Thuram après son doublé face à la Croatie (2-1) ou encore le but en or de Laurent Blanc face au Paraguay (1-0). Vingt ans plus tard, les Bleus version 2018 ont imité leurs prédécesseurs.
Thuram, «le Pavard de 1998»
Ils ont tout d'abord fait comme leurs aînés en remportant le trophée, mais le parallèle est loin de s'arrêter à cet énorme détail. En Russie, les hommes de Didier Deschamps ont également pu compter sur une défense de fer, capable de se montrer décisive offensivement, pour ajouter une seconde étoile sur le maillot bleu. Thuram, Desailly, Blanc et Lizarazu peuvent être fiers de leurs héritiers Pavard, Varane, Umtiti et Hernandez.
Le défenseur de Stuttgart, auteur de l'un des plus beaux buts de la Coupe du monde lors des huitièmes de finale face à l'Argentine (4-3), a d'ailleurs reçu les félicitations de Thuram : «C'est incroyable. Je lui ai raconté une anecdote. Il y a quelques jours, à Paris, un couple m'a demandé de faire une photo avec son enfant, en lui disant "C'est le Pavard de 1998". C'est extraordinaire. Je pense qu'on n'attendra pas vingt ans avant la troisième étoile.»
Lloris n'a pas le charisme de Barthez, mais il a au moins son talent
Le joueur le plus capé de l'histoire de l'équipe de France (142 sélections) a également dû se revoir en plus jeune grâce à Samuel Umtiti, unique buteur de la demi-finale contre la Belgique (1-0). Et sa célébration chaloupée risque également de faire date dans les livres d'histoire. Il faut aussi rendre hommage à Varane, sorte de Blanc moderne, très souvent impeccable défensivement et décisif de la tête face à l'Uruguay (2-0), en quarts de finale.
Hugo Lloris, malgré son énorme bourde en finale, a porté les Bleus jusqu'à la victoire grâce à de nombreuses parades de grande classe. S'il n'a pas le charisme d'un Fabien Barthez, il a assurément le même talent sur sa ligne. Et Hernandez, passeur décisif en finale et véritable guerrier pendant l'ensemble de la compétition, n'a pas non plus à rougir. Au final, si l'équipe de France est championne du monde, elle le doit en grande partie à ces cinq joueurs !
D'après vous, la défense des Bleus version 2018 est-elle plus forte qu'en 1998 ? Pensez-vous que l'équipe de France possède actuellement la meilleure arrière-garde du monde ? N'hésitez pas à réagir dans la zone «commentaires» …