Il est difficile d'affirmer que les années se suivent et ressemblent pour Arsenal. Mais le début de règne d'Unai Emery, qui a succédé à Arsène Wenger, en poste durant 22 ans, n'a clairement pas débuté comme il le souhaitait.
Et pour cause, les Gunners ont pris une incroyable leçon de football contre Manchester City (0-2), dimanche, pour leur retour en Premier League. Un score très flatteur qui ne reflète absolument pas la physionomie du match, dominé de la tête et des épaules par les hommes de Pep Guardiola.
Adams tacle Emery
Il n'en fallait pas plus pour énerver Tony Adams. Légende du club londonien, où il a évolué entre 1983 et 2002, l'Anglais n'a pas du tout apprécié la prestation livrée par les Canonniers. Et il n'a pas hésité à pointer du doigt le coach espagnol suite à cette correction infligée par les Citizens. «Je ne sais pas ce qu'il a foutu depuis cinq ou six semaines» , s'est emporté l'homme de 51 ans pour talkSPORT.
«Dès le début, j'aurais choisi mon gardien, ma défense et mes deux sentinelles pour créer une base solide qui a manqué au club lors des dix dernières années. On n'a presque pas gagné un match à l'extérieur la saison passée et cela montrait un manque de caractère et de capacité de résistance. Tu as eu six semaines de préparation, fais ce qu'il faut pour changer ça !» , a continué le Britannique.
Une tactique stupide pour Allardyce
L'ex-défenseur central n'est pas le seul à avoir tiré les oreilles du Basque. En effet, Sam Allardyce a lui aussi critiqué Emery, qu'il juge coupable de ne pas s'adapter à son adversaire. «Il ne faut pas demander à quelqu'un de faire ce qu'il ne faut surtout pas faire contre Manchester City. On est obsédé par ce stupide raisonnement de relancer court mais c'est complètement absurde de jouer toujours comme ça» , a soutenu l'ex-sélectionneur des Three Lions.
Visiblement adepte du kick and rush, Allardyce n'a pas tardé à se distinguer pour allumer l'Ibère sans préciser que Manchester City, champion d'Angleterre en titre, est une équipe rodée depuis plus de deux ans désormais, au contraire d'Arsenal... Un dur apprentissage pour Emery, qui va vite devoir convaincre tout son monde. Qu'il se rassure : il a encore 37 journées pour faire taire ses détracteurs.
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