le 28/12/2006 à 15h10

Le TOP Déclarations : Best of 2006 (1/2)

En cette période de fêtes, Maxifoot vous propose de revenir sur l'année 2006 en déclarations. Cette semaine retrouvez le premier volet. Au programme ce vendredi, un retour sur les moments forts de l'évènement de l'année : la Coupe du monde 2006.

Chaque semaine, Maxifoot recense dix déclarations parmi les plus intéressantes, pertinentes ou originales. Le but n'est pas de se moquer des protagonistes mais de prendre du recul sur la période écoulée. Nous avons choisi les meilleures déclarations de cette année. Voici la première
partie...

Un duel inattendu

Lilian Thuram (défenseur de l'équipe de France) - «Il y a des regrets à partir du moment où vous rentrez chez vous sans la Coupe du Monde. Mais il faut aussi prendre du recul et se dire que ce que l'équipe de France a réalisé, c'est extraordinaire. Pour l'instant, il y a énormément de souffrance. Trop d'ailleurs» .

Qui aurait misé un euro sur les Bleus en début de compétition ?

Fabio Cannavaro (capitaine de la Squadra Azzurra championne du monde 2006) - «Les gens se souviendront de l'Italie parce que c'était une équipe forte, humble, et unie. Et que le Mondial a été gagné grâce à l'aide de toutes les composantes du groupe. Chacun, à un moment ou à un autre, a apporté sa pierre à l'édifice» .

Chapeau aux Italiens qui ont su se sublimer malgré les problèmes qui secouaient le Calcio !

Comme à la maison

Oliver Bierhoff (responsable de la communication de la Nationalmannschaft) - «Nous n'avons pas atteint notre grand objectif, être champion du monde, mais nous avons atteint des tas de petits objectifs en offrant un football attrayant, en enthousiasmant toute l'Allemagne et en progressant de
match en match
» .

L'Allemagne a montré à la face du monde qu'elle était redevenue une place forte du football international.

Dur à digérer

Roberto Carlos (latéral gauche du Real Madrid et de la sélection brésilienne) - «Je laisse la sélection, mais je ne cesse pas d'aimer le Brésil» .

Juninho (milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais et de la sélection brésilienne) - «Je suis très triste car c'est mon premier match comme titulaire en Coupe du monde et je n'ai pas profité de l'opportunité. Il faut assumer après cette défaite et préparer l'avenir. Pour moi, la sélection, c'est fini. Il faut laisser la place aux jeunes, Ronaldinho, Robinho, Kaka...» .

L'élimination prématurée face à la France, pour des Cariocas que tout le monde voyait sur le toit du monde avant le début de la compétition, a laissé des traces...

Le désormais célèbre coup de boule

Marco Materazzi (défenseur de l'équipe d'Italie, championne du monde) - Marco Materazzi (défenseur de l'Italie) - «Ce qui s'est passé, tout le monde l'a vu en direct à la télévision. J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec une super arrogance, de haut en bas en me disant : si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai» .

Zinedine Zidane (ancien meneur de jeu de l'équipe de France) - "Je le dis haut et fort : je m'excuse auprès des milliards de téléspectateurs, auprès des millions d'enfants et de tous les éducateurs qui ont vu cela. (…) Cependant je ne peux pas regretter mon geste, cela signifierait que Materazzi a eu raison de tenir ces propos. Or il n'a pas eu raison, surtout pas. (…) La réaction doit être punie. Mais sans provocation il n'y a pas de réaction. Il faut sanctionner le vrai coupable : celui qui provoque. Je dirai toujours à mes enfants de ne pas se laisser marcher sur les pieds, mais aussi d'éviter ce genre de geste impardonnable" .

Le carton rouge de Zizou en finale restera comme l'image forte de la compétition.

Le meilleur buteur

Miroslav Klose (meilleur buteur de la Coupe du monde devant son public avec 5 réalisations à son actif) - «Cela remonte au temps où j'étais au centre de formation. Je jouais alors avec un type qui faisait ce salto après chaque but. J'ai parié un jour avec lui que je ferai un salto le jour où je marquerai mon premier but en Bundesliga» .

Ses saltos, le monde entier les connaît désormais : en deux Coupes du monde (2002 et 2006), il s'est envoyé 10 fois en l'air !

Le record de Scolari

Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal) – «Dix victoires en Coupe du monde est le genre de chose qui marquerait n'importe quel entraîneur. Je n'échappe pas à la règle» .

Le Portugal et Scolari auront eux aussi marqué la Coupe du monde à leur manière avec une belle 4e place.

La touche de fraîcheur

Ratomir Djukovic (sélectionneur du Ghana, huitième de finaliste) - «Je suis fier de mes joueurs, car ils ont perdu contre le champion du monde en titre, il n'y a pas de honte à ça» .

A chaque Coupe du monde sa surprise : mention bien cette année aux Black Stars du Ghana qui ont porté haut les couleurs du continent africain.

A la semaine prochaine pour le deuxième volet de notre Best of !

Par Alexis Pereira, le 28/12/2006 à 15h10
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