le 28/08/2018 à 09h32

Bordeaux : les dessous de l'échec Henry

Thierry Henry ne viendra pas à Bordeaux.
Thierry Henry ne viendra pas s'asseoir sur le banc des Girondins de Bordeaux cet été. Les discussions ont échoué en raison de plusieurs points de désaccord, notamment financiers.

L'idée était belle... A la recherche d'un nouvel entraîneur pour succéder à Gustavo Poyet, les Girondins de Bordeaux avaient fait de Thierry Henry leur priorité. La perspective de voir le champion du monde 1998 débuter sa carrière d'entraîneur sur un banc de Ligue 1 avait rapidement séduit tout le monde et le club aquitain avait réussi à le convaincre d'écouter ses propositions. Malheureusement, cette collaboration ne se fera pas, faute d'accord entre les deux parties.

GACP prudent dès le départ

Henry ne sera donc pas le prochain coach de Bordeaux. Dans son édition du jour, L'Equipe en dit plus sur les raisons de l'échec des négociations entre les deux parties. Il faut d'abord rappeler que cette idée a été soufflée au futur propriétaire, le fonds d'investissement GACP, par les dirigeants actuels Stéphane Martin et Nicolas de Tavernost. Le Français était avant tout la priorité de la direction actuelle.

Les Américains, eux, ont affiché quelques doutes dès le départ en raison de l'inexpérience du Français et craignaient aussi sa réaction si les choses se passaient mal, notamment en termes de recrutement. Dès lors, on comprend qu'il y avait une certaine méfiance du côté de GACP et qu'il ne fallait donc pas s'attendre à des folies pour faire signer Henry. Et c'est bien ce qui s'est passé.

Les points de désaccord

D'un côté, le champion du monde 1998 a estimé que les moyens fournis par le futur propriétaire étaient insuffisants pour obtenir rapidement de bons résultats. Pour le recrutement, on parlait d'une enveloppe de 80 millions d'euros sur trois ans. C'est peu si l'ancienne gloire d'Arsenal souhaitait rapidement se battre pour des trophées, et on peut donc comprendre sa réticence.

De l'autre, le futur acquéreur a jugé que les prétentions salariales de l'ancien attaquant étaient trop élevées : 200 000 euros brut mensuels. Un salaire auquel il faut ajouter la commission de son représentant et les demandes logistiques formulées pour sa famille. C'était trop risqué au vu des doutes présents dès le départ. Henry réclamait aussi trois recrues d'ici la fin du mercato pour accepter de s'asseoir sur le banc. Et le timing était plutôt serré. Tous les éléments n'étaient donc pas réunis pour que le rêve bordelais se réalise.

Etes-vous déçu de ne pas voir Henry débarquer à Bordeaux ? Comprenez-vous le choix des deux parties ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Romain Rigaux, le 28/08/2018 à 09h32
Ça a fait le BUZZ actuellement