le 04/01/2007 à 00h07

Nancy : S. Puygrenier - "personne n’est indispensable"

Nancy a repris le chemin de l'entraînement mardi matin avec en point de mire un 32ème de finale de Coupe de France face à Lens samedi. Sébastien Puygrenier, le défenseur lorrain, nourrit de grandes ambitions pour son équipe dans cette compétition. Exclusivité.

Vous avez repris l'entraînement mardi matin. Comment s'est passée la reprise ?

Très bien, tout le monde a fait attention à son alimentation pendant les fêtes. Jusqu'au match de Lens, on devrait s'entraîner deux fois par jour. C'est une rencontre qui nous tient à coeur, surtout devant notre public. On sait que c'est un gros avantage puisqu'à domicile, on reste sur huit victoires en dix matchs. Espérons qu'il en sera de même samedi.

N'est-ce pas trop difficile de devoir disputer un 32ème de finale de Coupe de France face à Lens dès la rentrée ?

C'est sûr que c'est un gros morceau pour débuter l' année 2007. Maintenant, on n'a pas vraiment le choix. Eux aussi sont dans la même situation que nous. En plus, malgré les apparences, ce n'est pas plus mal de tomber directement contre un club de Ligue 1. Au moins, on sait à quoi s'attendre. Il y aura sans doute beaucoup d'intensité dès l'entame de match. Chacune des deux équipes va vouloir imposer son style de jeu. Ça promet une belle rencontre de Coupe de France.

Quels sont vos objectifs dans cette compétition ?

On va essayer d'aller le plus loin possible. Pourquoi pas une finale au Stade de France ? Tout le groupe rêve de revivre les émotions de l'an dernier en Coupe de la Ligue. Malheureusement, pour cette saison, c'est râpé puisqu'on s'est fait sortir par Lyon juste avant la trêve. Il ne nous reste donc plus que la Coupe de France. On va tâcher de se rattraper, même si le championnat reste évidemment notre priorité.

Justement, durant la trêve, les objectifs en championnat ont-ils été revus à la hausse ?

Non, le discours du club n'a pas changé. Tant qu'on n'aura pas 42 points, on dira qu'on joue le maintien. Une fois qu'on aura atteint ce palier, peut-être que nos ambitions pourraient effectivement évoluer, mais pas avant. On a déjà vu tellement de bouleversements qu'on ne veut surtout pas s'enflammer. En foot, tout ne tient qu'à un fil. Il suffit souvent d'un grain de sable pour enrayer toute la machine. Alors, prudence.

Depuis le début de la saison, vous jouez sur quatre tableaux différents. Craignez-vous de le payer durant cette deuxième partie de saison ?

Non, déjà, il ne nous en reste plus que trois puisqu'on est éliminé de la Coupe de la Ligue ! (Rires). Ensuite, je crois que le coach a su bien faire tourner son effectif. Ça fait partie de notre force. Ici, tout le monde peut remplacer tout le monde. Personne n'est indispensable.

Sauf vousÂ…

(Rires) ! Non, c'est vrai que j'ai la chance de plus jouer que l'an dernier. Ça fait vraiment plaisir. Maintenant, si ça marche aussi bien pour moi, je le dois à toute l'équipe et surtout à Pape Diakhaté, mon compère de la charnière centrale. Ça fait quand même 4 ans qu'on joue ensemble. Je suis content que nos efforts commencent à payer.

Avez-vous déjà été sollicité depuis l'ouverture du mercato ?

Non, pour être honnête, à ce niveau là, je ne suis au courant de rien…

Avez-vous déjà défini un plan de carrière ?

Pas du tout, même si c'est vrai que je me vois bien vivre une nouvelle aventure d'ici deux ans. Maintenant, je ne partirai pas non plus de Nancy juste pour partir.

Sebastien Puygrenier, formé à Rennes, découvre le monde du foot professionnel en 2002 où il dispute seulement trois matchs durant toute la saison. Insuffisant pour ce natif de Limoges qui pose ses valises à Nancy dès l'année suivante. Sous les couleurs de l'ASNL, il participe notamment à la remontée en Ligue 1 en 2005. Cette année, il a déjà disputé 18 matchs de championnat et inscrit 3 buts.

Par Emery Taisne, le 04/01/2007 à 00h07
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