le 06/09/2018 à 14h12

Equipe de France : Jésus-Christ, la Légion d'honneur, les attentats... Les vérités de Giroud

Avant chaque match, Giroud "en demandait un peu plus au Seigneur".
En équipe de France, Olivier Giroud cultive sa différence sur de nombreux points. De par son profil, bien évidemment, mais également par une mise en avant de sa foi ou de son patriotisme. Deux sujets sur lesquels l'ancien Montpelliérain s'est exprimé pour Le Parisien.

Décidément, la sombre époque de Knysna (Afrique du Sud) semble bien loin derrière l'équipe de France. Elle commençait à s'éloigner grâce à la Coupe du monde 2014, où les Bleus avaient redonné de la fierté à tout un pays, et son sombre souvenir s'est définitivement évaporé grâce à la victoire finale en Russie, en 2018. Parmi les protagonistes de ce changement, on retrouve évidemment Olivier Giroud (31 ans).

Giroud va «bichonner» sa Légion d'honneur

«Je suis très attaché à mon pays, à ce maillot, a rappelé ce jeudi le buteur de Chelsea dans les colonnes du quotidien régional Le Parisien. Je suis heureux comme un gosse à chaque sélection. Le moment des hymnes est également assez particulier. Encore plus durant le Mondial. En finale, on était plusieurs à entonner la Marseillaise à tue-tête. C'est une manière de se lâcher, de montrer sa fierté d'être Français.»

Une fierté qui devrait prochainement être récompensée par une Légion d'honneur. Et, encore une fois, le discours de Giroud détonne. «Si je la mérite ? Je pense surtout aux combattants de la guerre, a-t-il expliqué. Ils la méritent bien plus que nous. Ils se battent pour leur pays, certains y laissent leur vie. (…) C'est une chance, un privilège d'être ainsi honoré. Cette Légion d'honneur, je la prendrai avec plaisir et je vais la bichonner.»

O. Giroud - «une personne à remercier ? Jésus-Christ»

Si l'ancien joueur d'Arsenal se démarque par un patriotisme affirmé, il le fait également par une certaine mise en avant de sa religion. «Une personne à remercier pour le Mondial ? Jésus-Christ. Il m'a construit, aidé en tant qu'homme et joueur professionnel, en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher. Avant chaque match, j'en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c'était la dernière marche et que j'avais encore plus besoin de lui. J'ai été entendu.»

Et même lorsqu'il est question de sportif, en l'occurence du choc de Ligue des Nations face à l'Allemagne ce jeudi soir (20h45), l'ancien Tourangeau ne peut s'empêcher d'élever le débat à d'autres questions, bien plus profondes. «Cela me rappelle cette rencontre au Stade de France, le 13 novembre 2015, le soir des attentats. On aimerait bien oublier ce cauchemar, ne jamais l'avoir vécu, mais on ne peut pas.»

Que pensez-vous des propos d'Olivier Giroud ? Cette interview change-t-elle l'image que vous pouviez avoir de lui ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Gilles Campos, le 06/09/2018 à 14h12
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