Recruté pour 15 millions d'euros dans les dernières heures du mercato d'été 2017, Kostas Mitroglou (30 ans) a vécu une première saison particulièrement difficile à l'Olympique de Marseille.
Entre ses prestations fantomatiques et son manque d'efficacité face au but, l'attaquant grec n'a été épargné ni par les sifflets du Stade Vélodrome ni par les moqueries sur les réseaux sociaux. Habituellement très discret, l'ancien buteur de Benfica a accepté de se confier sur cette période dans un entretien accordé ce dimanche au Canal Football Club. Et étonnamment, le Marseillais n'a pas semblé particulièrement touché par toutes les critiques qui l'ont ciblé.
K. Mitroglou – «je n'ai jamais douté de moi au cours de ma vie»
«Quand un attaquant ne marque pas de buts, peu importe la taille de son club, il est critiqué. Moi, les critiques me rendent plus fort. Je n'ai jamais été réellement malheureux à me dire que je n'en pouvais plus. Ce n'est pas mon genre», a relativisé le natif de Kavala. «Le plus important, ce sont mes coéquipiers et mon entraîneur, et ce qu'ils ont à dire sur moi. Et s'ils me disent, "Hey Kostas, essaie d'améliorer telle ou telle choses", ça, ça m'intéresse.»
Réputé pour sa confiance en lui, Mitroglou est resté fidèle à sa ligne de conduite cet été, même au plus fort du feuilleton Mario Balotelli (Nice), qui n'est finalement jamais venu pour le concurrencer. «Douter ? Non. Je sais de quoi je suis capable et Marseille est une grande équipe donc évidemment ils s'intéressent à d'autres joueurs mais je n'ai jamais voulu partir. Je suis heureux ici. Je n'ai jamais douté de moi au cours de ma vie», a assuré le Phocéen. «Comme le coach, moi aussi je trouve que Valère Germain et moi nous faisons l'affaire !»
Mitroglou encense Payet
Auteur d'un début de saison encourageant avec 2 buts en 4 matchs de Ligue 1, Mitroglou a notamment régalé en début de de mois en sortant un grand match face à l'AS Monaco (3-2). Le Grec estime tirer les fruits de sa préparation complète par rapport à la saison passée, lorsqu'il était arrivé tard et blessé, mais également du soutien de son coach et de ses coéquipiers. En premier lieu celui du capitaine Dimitri Payet, qui lui avait offert un but contre Metz (6-3) en février dernier, lorsque le buteur était au plus mal. Un geste que le barbu n'a pas oublié.
«Je ne marquais plus et il m'a fait une passe juste ici (il montre sur la pelouse du stade Vélodrome). Ça montre sa personnalité parce qu'il aurait pu marquer. C'est notre capitaine, je l'apprécie et je crois que nous l'apprécions tous», a souligné l'avant-centre, bien dans ses pompes et qui a pris un ascendant certain sur Germain en ce début de saison.
Que pensez-vous de l'assurance dont fait preuve Mitroglou ? Le voyez-vous faire une grande saison ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...