le 29/09/2018 à 13h52

Lyon : salut nazi, édito anti-OM... La réponse musclée des Bad Gones

Les Bad Gones ont répondu aux récentes polémiques.
Dans la tourmente après le salut nazi d'un de leurs membres et à l'édito à l'encontre de Marseille, les Bad Gones ont répliqué vendredi soir. Le groupe de supporters de l'Olympique Lyonnais, a, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, tenu à mettre les choses au clair.

Si l'Olympique Lyonnais traverse une très belle période sur le plan sportif, avec notamment trois succès de rang, dont une victoire de prestige à Manchester City (1-2), en Ligue des Champions, Jean-Michel Aulas a du pain sur la planche pour contenir ses supporters.

Après le salut nazi d'un membre des Bad Gones du côté de l'Etihad Stadium, le groupe de supporters a fait circuler un édito insultant sur Marseille et ses habitants dans les travées du Groupama Stadium en marge de la victoire sur la formation phocéenne (4-2), dimanche dernier. Quelques jours après ces polémiques qui ont mobilisé certains élus de la République, les Ultras rhodaniens ont pris la parole.

Le salut nazi, les Bad Gones vont sévir

Ces derniers se sont d'abord désolidarisés du geste d'un des leurs à Manchester. Celui-ci va d'ailleurs être sanctionné sans plus tarder. «Concernant l'événement de la semaine dernière à Manchester, malgré les intentions qui peuvent être prêtées à notre groupe et aux fantasmes de personnes mal intentionnées, celui-ci n'est pas pris à la légère. Dans l'attente d'une décision de justice à laquelle nous ne saurons nous substituer, une procédure interne disciplinaire d'exclusion de l'association a été lancée, comme le prévoit notre cadre associatif» , ont communiqué les Bad Gones sur les réseaux sociaux vendredi soir. Avant de bomber le torse.

L'édito anti-OM, les Bad Gones assument

En effet, pas question de baisser le regard concernant l'édito sur Marseille, «une ville sale (…) où règne le sida» . «Concernant maintenant I'affaire du ''tract'' qui a fait couler tant d'encre, mettons les choses au clair. Tout d'abord il ne s'agit pas d'un tract, mais d'un édito. Celui-ci a été rédigé dans le cadre de notre publication interne destinée à nos membres et seulement à ceux-ci. Cette publication est destinée un public restreint et selon la définition, un éditorial ''constitue un espace de liberté où s'exprime un certain point de vue''. Celui-ci n'a pas vocation à être affiché en dehors et encore moins d'être exposé à un public que nous ne touchons pas et que nous ne souhaitons pas toucher» , ont justifié les Bad Gones.

Et de surenchérir : «Nous ne pouvons pas croire que les personnes connaissant un tant soit peu le monde des groupes de supporters soient choquées par le caractère polémique et provocateur de celui-ci, et qui s'inscrit dans la lignée des différents chants, banderoles ou déclarations très ''second degré'' du milieu des supporters en France. Vous pourrez d'ailleurs observer qu'aucun groupe officiel de supporters en France ne s'est positionné sur un sujet qu'ils connaissent bien pour en avoir usé et parfois abusé, à tour de rôle, et ce, depuis de nombreuses années. Cela fait partie d'un folklore partagé entre les différents groupes de supporters auquel nous sommes tous attachés, et ce même si celui-ci dénote dans le paysage policé et empreint de bienséance et de bons sentiments du grand public.» Saisi par le Préfet, le Procureur de Lyon sait à quoi s'en tenir.

Que pensez-vous de la réponse des Bad Gones ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.

Par Youcef Touaitia, le 29/09/2018 à 13h52
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