le 16/01/2007 à 18h03

PSG - TFC : D. Arribagé - "il a tout pour réussir"

Victime de fièvre, Dominique Arribagé, le capitaine de Toulouse, a manqué la surprenante victoire de son équipe 2 à 0 face à Lyon samedi. Toujours diminué, il espère quand même faire son retour sur les terrains aujourd'hui face au Paris Saint Germain de Paul Le Guen. Un entraîneur qu'il a côtoyé pendant trois ans au Stade Rennais.

Vous étiez absent lors de la victoire de Toulouse face à Lyon samedi. Qu'avez-vous pensé de cette rencontre ?

Comme tous les autres joueurs, j'étais aux anges. Cette saison, beaucoup d'équipes ont essayé de les battre, mais, jusque là, seul Rennes avait eu ce privilège. Aujourd'hui, nous aussi, on a réalisé cet exploit. Par rapport au match aller où on avait arraché le nul à Gerland, on savait qu'il y aurait peut-être un coup à jouer au Stadium. Maintenant, de là à espérer une victoire… Franchement, nous en sommes les premiers surpris.

Vous démarrez 2007 de bien meilleure façon que vous aviez terminé 2006 ?

C'est vrai, la claque qu'on a reçue face à Nantes avant la trêve nous a vraiment affecté. On avait à coeur de repartir sur de bonnes bases. D'essayer de réitérer nos bonnes performances du début de saison qui nous avaient permis à l'époque d'intégrer le top 5 du classement. Pour l'instant, c'est bien parti, même s'il faut rester prudent. Notre objectif, c'est de terminer dans les dix premiers du championnat.

N'est-ce pas un manque d'ambition pour un club comme Toulouse ?

Non, je ne crois pas. Même s'il y a de la qualité dans l'effectif, il n'y a pas la quantité. Dès qu'on a un blessé ou un suspendu, il n'y a personne qui peut vraiment pallier à cette absence. On l'a vu aux mois de novembre/décembre où le groupe s'est complètement essoufflé. Pour l'instant, le coach est obligé de faire avec les moyens du bord. Il jongle constamment. Face à Paris, ça sera d'ailleurs encore le cas puisque Ebondo est suspendu et que Fofana et Aubey sont incertains. On n'a pas encore la même profondeur de banc qu'un Lille ou qu'un Marseille. On ne joue pas encore dans la même cour.

Par rapport au contexte actuel et notamment l'arrivée de Paul Le Guen au PSG, comment abordez-vous le déplacement d'aujourd'hui ?

Sereinement, même si on sait que ça sera forcément un match difficile avec des joueurs qui auront à coeur de se montrer sous leur meilleur jour devant leur nouvel entraîneur. Ils vont sans doute être reboostés. Maintenant, de notre côté, on ne se met aucune pression particulière. Notre victoire face à Lyon nous permet d'avoir un joker en cas de contre performance, même si on va à Paris pour gagner.

Malgré tout, auriez-vous préféré que cette rencontre se déroule à une autre date ?

C'est vrai que de la caser en milieu de semaine, alors qu'entre le championnat et la Coupe de France, on va devoir jouer tous les trois jours, ce n'est pas vraiment l'idéal. Maintenant, on ne nous a pas vraiment laissé le choix. Il faut faire avec…

A Rennes, vous avez été pendant 3 ans sous les ordres de Paul Le Guen. Pensez-vous qu'il soit l'homme de la situation à Paris ?

Personnellement, j'ai vécu de très belles choses avec lui. On est resté en contact, même après son départ. J'en profite d'ailleurs pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance. Maintenant, c'est encore un peu tôt pour affirmer qu'il est le sauveur du PSG. Ça, on ne le saura qu'à la fin de la saison. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est un très bon entraîneur. Avec l'amour qu'il porte à ce club, il a toutes les armes en main pour réussir son pari.

Dominique Arribagé, 35 ans, découvre la Ligue 1 en 1992 sous les couleurs de Toulouse. Après 6 saisons passées au Téfécé, il rejoint la Bretagne et le Stade Rennais. Club avec lequel il restera également fidèle durant 6 années. Pour finalement revenir en 2004 à ses premiers amours. Cette saison, il a déjà disputé 16 rencontres de L1.

Par Emery Taisne, le 16/01/2007 à 18h03
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