le 19/01/2007 à 18h43

Sedan : N. Belhadj - "je donnerai mon maximum jusqu’au bout"

Actuelle lanterne rouge du championnat, Sedan espère se montrer plus à l'aise en Coupe de France. Les Ardennais se déplacent ce soir à Calais, club de CFA et grand habitué des exploits en Coupe de France. L'occasion pour Nadir Belhadj, le futur défenseur lyonnais, de briller.

Calais est un habitué de la Coupe de France. Vous attendez-vous à un match piège ce soir ?

Tout à fait. On se méfie énormément de cette équipe. On a vu par le passé que ce sont des spécialistes de la Coupe. Au tour précédent, ils se sont déjà permis le luxe de sortir Lorient, un club de Ligue 1. Ça prouve qu'il faudra à nouveau compter sur eux cette année. Maintenant, il ne faut pas non plus qu'on les craigne. Dans cette rencontre, on reste quand même les favoris. Il ne faut pas inverser les rôles.

Vous occupez actuellement la place de lanterne rouge en championnat. Dans ce contexte, que représente pour vous cette Coupe de France ?

Un bol d'air ! C'est une compétition où l'on peut se montrer sous un bien meilleur jour qu'on ne l'a fait jusqu'à maintenant en championnat. En plus, personnellement, j'ai déjà eu la chance de disputer avec Sedan une finale en 2005. Ce sont des moments intenses à vivre. Ça serait vraiment bien de pouvoir les partager de nouveau avec mes coéquipiers. Ça viendrait rattraper toutes les galères qu'on a connues cette année.

Croyez-vous encore au maintien ?

Bien sûr. En football, tout est possible. Il suffit d'une série de victoires pour se relancer complètement. Maintenant, c'est clair qu'il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme. Après, ça sera trop tard. Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'on arrête de se prendre des buts (avec 36 buts encaissés, Sedan est la plus mauvaise défense de L1, NDLR). Jusqu'à présent, on pouvait expliquer ça par notre inexpérience de la Ligue 1. Désormais, il faut arrêter de se trouver des excuses. On doit être plus rigoureux. Après six mois passés parmi l'élite, Sedan ne peut plus se permettre de parler d'apprentissage.

Personnellement, vous avez engagé cet hiver avec l'Olympique Lyonnais. Pourtant, vous ne les rejoindrez qu'en juin prochain. Comment vivez-vous cette situation ?

C'est sûr que c'est une situation assez bizarre à vivre. Je me retrouve dans la peau d'un joueur prêté alors que je n'ai finalement jamais vraiment quitté le club. Maintenant, je ne me prends pas la tête. Si je suis resté ici, c'était également une volonté de ma part. Je tenais vraiment à terminer la saison avec Sedan. De toute façon, je me voyais mal partir alors que l'équipe est en difficulté. En début d'année, on s'est tous embarqué dans le même bateau. Je compte bien donner mon maximum pour l'emmener à bon port.

Pourquoi avoir opté pour Lyon alors qu'un club comme Lille vous garantissait peut-être plus de temps de jeu ?

Parce qu'une offre de Lyon, ça ne se refuse pas… C'est vrai qu'il y aura beaucoup de concurrence, mais ça ne m'effraie pas. Je viens ici pour gagner des titres, me construire un palmarès. C'est vraiment le club qu'il me fallait pour franchir un nouveau pallier dans ma carrière. Alors bien sûr, au début, je ne m'attends pas non plus à être un titulaire indiscutable. J'aspire simplement à jouer, comme tout le monde. De toute façon, il y aura forcément un turn-over qui se mettra en place. A moi de savoir saisir ma chance à ce moment là. J'ai confiance en mes qualités.

Nadir Belhadj a démarré sa carrière en deuxième division sous les couleurs de Gueugnon. Après deux années passées là-bas, il rejoint Sedan en 2004. Il jouera la saison prochaine sous le maillot de l'Olympique Lyonnais.

Par Emery Taisne, le 19/01/2007 à 18h43
Ça a fait le BUZZ actuellement