Cela fait un peu plus d'un an maintenant, sous l'effet des arrivées conjuguées de Neymar et de Kylian Mbappé, que Julian Draxler est davantage habitué à fréquenter le banc que le onze de départ du Paris Saint-Germain (seulement 3 titularisations cette saison pour un total de 304 minutes jouées toutes compétitions confondues).
Avec le calendrier chargé du club de la capitale et sa polyvalence qui lui permet d'évoluer au milieu de terrain comme sur les ailes, l'Allemand de 25 ans parvient toutefois à s'assurer un temps de jeu minimum qui, à défaut de le satisfaire, lui permet de rester motivé.
Tuchel a (aussi) séduit Draxler
L'arrivée de son compatriote Thomas Tuchel sur le banc l'été dernier n'a pas changé la situation de l'ancien joueur de Wolfsburg mais celui-ci tient toutefois à souligner, comme d'autres de ses coéquipiers, que le groupe vit mieux depuis que le technicien est là. «Il diffuse une bonne atmosphère en interne et à l'extérieur, nous fait jouer un football attractif. Il a des idées claires et les fait passer très précisément en interne» , a encensé le natif de Gladbeck auprès du média Sportbuzzer. «Après notre défaite à Liverpool (2-3), il nous a clairement dit ce qui n'allait pas. Tout n'est pas toujours amour, paix et harmonie sur la voie du succès, mais il réalise de très bons débuts et a l'équipe de son côté.»
Draxler tacle la presse allemande
Hors de question donc pour Draxler de se plaindre de son statut. En revanche, l'Allemand apprécie beaucoup moins les rumeurs répandues par la presse, principalement celle de son pays, affirmant qu'il est malheureux à Paris. Agacé, le Francilien déplore un manque de soutien, lui qui a l'impression que ses compatriotes ont surtout tendance à retenir le négatif en ce qui le concerne.
«Je suis parfois surpris par certaines analyses. La perception de mon temps de jeu à Paris par exemple. Si je commence trois matchs de suite, que je marque, que nous gagnons, ce n'est pas autant mis en valeur que lorsque je suis sur le banc pendant 90 minutes. Ça m'agace un peu», a tancé Draxler. «Je me trouve assez réaliste à l'heure d'évaluer mes performances avec mes coachs. Parfois, cela coïncide avec l'opinion publique, parfois non. Mais c'est le football. Il y a plusieurs manières de voir les choses.» Ravi d'évoluer aux côtés de stars comme Neymar et Kylian Mbappé, l'Allemand préfère continuer à voir le verre à moitié plein malgré son statut. Pour l'instant du moins…
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