La défaite de dimanche face à Monaco remet-elle en cause le bon début d'année du Téfécé ?
Non, pas du tout ! C'est vrai que grâce à notre bon début d'année, on la digère beaucoup mieux, même si c'est toujours décevant de perdre ainsi. Cette défaite intervient quand même dans des circonstances particulières. Je me fais expulsé pour une main qui, selon moi, est involontaire. Juste derrière, on se prend un but le coup franc qui suit. Ça a été le tournant du match. C'est comme ça… C'est d'autant plus dommage qu'on était sur une bonne dynamique.
Maintenant que vous êtes éliminé, la bonne nouvelle, c'est que vous allez pouvoir vous consacrer exclusivement au championnat ?
C'est le point positif… On s'évite une fatigue supplémentaire. Au moins, maintenant, on n'a plus d'excuse pour ne pas bien figurer au classement. Le plus important, c'est de bien repartir mercredi face à Nice. Ça risque d'être un match assez intéressant entre deux équipes qui ont envie de se racheter après leur élimination en Coupe de France. En plus, on sait que, malgré leur classement, ils sont plutôt à l'aise à domicile. Il faudra rester prudent.
Pour ce match, vous serez suspendu. Allez-vous faire quand même le déplacement ?
Bien sûr ! Ne serait-ce que pour soutenir mon remplaçant, Benoît Benvegnu. Face à Monaco, il a eu un match compliqué à gérer. Il s'en est quand même bien sorti. J'espère que face à Nice, il arrivera à confirmer. En tous cas, c'est clair que pour moi, ça sera sans doute l'un des matchs les plus stressants.
Avant cette défaite, vous restiez sur une victoire face à Lyon et un match nul face à Paris. Comment expliquez ce renouveau toulousain ?
Après notre défaite face à Nantes juste avant la trêve, on s'est tout simplement beaucoup remis en question. On a fait le point ensemble pour voir ce qui n'allait pas. C'est ce qui explique aujourd'hui qu'on soit beaucoup plus costaud défensivement. On s'applique tous ensemble à bien défendre. C'est la clé de notre réussite.
L'objectif affiché du club est de terminer entre la 8ème et la 12ème place. N'est-ce pas un manque d'ambition ?
C'est difficile à dire. Si on n'avait pas battu Lyon et fait match nul face au PSG, aujourd'hui, on nous parlerait maintien. Or, on a réussi à enchaîner deux bonnes performances qui nous permettent de réintégrer la première partie de tableau. Pour l'instant, on est au milieu. Les prochaines rencontres nous diront si on peut viser plus haut ou non. Maintenant, c'est clair que si on a une carte à jouer en fin de championnat, on n'hésitera pas une seconde… Mais pour ça, il faudra d'abord être régulier.
Personnellement, vous enchaînez les bonnes performances depuis un peu plus d'un an. Comment expliquez-vous une telle réussite ?
C'est tout simple ! J'attendais ça depuis tellement longtemps et avec une telle impatience que lorsque c'est arrivé, j'ai eu envie de tout donner, de m'éclater sur le terrain. Pour moi, le football est avant tout un jeu grâce auquel je prends énormément de plaisir. Le plus important, c'est de s'amuser et de ne pas trop se mettre de pression.
Nicolas Douchez a démarré sa carrière professionnelle sous les couleurs du Havre en 1999. Après trois saisons blanches, il s'envole pour Châteauroux en 2003, avant de finalement rejoindre le Téfécé l'année dernière. Cette saison, il a déjà pris part à 20 rencontres de championnat.