Le maillot a changé durant l'été mais le problème reste le même. Javier Pastore est un joueur fragile. Cette saison, les supporters de l'AS Rome apprennent à vivre avec les mêmes angoisses vécues par ceux du Paris Saint-Germain pour le milieu argentin : «El Flaco» sera-t-il présent dans le groupe ou dans la colonne des blessés ?
Une troisième blessure cette saison
Lundi, le club de la Louve confirmait ce que les médias italiens annonçaient un peu plus tôt : Pastore sera absent pour le match de Ligue des Champions contre le CSKA Moscou ce mardi (21h). La raison ? Une fatigue musculaire. Etonnant diront avec ironie les supporters du PSG, habitués à voir l'ancien joueur de Palerme éloigné des terrains pour des soucis physiques lors de son passage entre 2011 et 2018.
Du côté de la Roma, on n'a certainement pas envie de rire alors que l'ancien Parisien revenait de blessure et n'avait joué que 12 minutes contre la SPAL (0-2), samedi, en entrant en fin de rencontre. C'est déjà la troisième blessure pour Pastore depuis le début de la saison. Touché à deux reprises au mollet, l'Argentin a manqué quatre matchs, et notamment les deux premiers en Ligue des Champions contre le Real Madrid (0-3) et le Viktoria Plzen (5-0).
Un plaisir trop rare
Il y a de quoi être dépité dans la capitale italienne. Ce n'est pas vraiment ce que l'on espérait à la Roma en déboursant près de 25 millions d'euros pour l'arracher au PSG. Et pour tous les amoureux du beau football, c'est un déchirement de voir Pastore souffrir au lieu de donner du plaisir sur le terrain comme il sait si bien le faire lorsque son corps le laisse un peu tranquille. Cela a été le cas en 2014-2015, sa meilleure saison à Paris.
Depuis, il faut se contenter des fulgurances de l'Argentin. Ils sont encore nombreux à l'observer pour espérer en profiter. Car Pastore est un joueur à part, un symbole du football romantique, qui invite à l'émotion et peut faire basculer une soirée sur une passe ou un geste technique. Malheureusement, son corps l'empêche trop souvent de réciter ses plus belles partitions. Et à 29 ans, cela n'incite guère à l'optimisme pour l'avenir.
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