le 25/10/2018 à 09h46

PSG : toujours les mêmes lacunes...

Verratti et le PSG ne peuvent se satisfaire du nul contre Naples (2-2)
Le Paris Saint-Germain a déçu mercredi soir contre Naples (2-2) en Ligue des Champions. Le club de la capitale est retombé dans ses travers trop souvent observés ces dernières saisons lors des rendez-vous européens importants.

Le nul (2-2) décroché dans les derniers instants du match ne suffira pas à donner le sourire aux supporters du Paris Saint-Germain ce jeudi matin. Si le club de la capitale a évité une défaite contre Naples, mercredi soir lors de la 3e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions, le visage affiché par les joueurs de Thomas Tuchel a de quoi inquiéter.

Paris n'était pas au niveau de la C1

C'est à croire que les Parisiens n'ont toujours pas retenu les leçons du passé. Le PSG a beau avoir un effectif plus séduisant sur le papier, cela ne suffit pas contre une équipe comme Naples. «En Ligue des Champions, il faut penser qu'il y a de grands joueurs en face et qu'on ne peut pas être dominateur tout le match. Il faut bien défendre quand les adversaires ont le ballon parce que quand vous jouez contre de grandes équipes, c'est difficile d'avoir la possession de balle» , a expliqué Marco Verratti, souvent trop seul au milieu de terrain.

Lorsqu'il tombe sur un adversaire capable de le bouger physiquement et d'imprimer un bon pressing, Paris n'y arrive pas. La première période parisienne a été catastrophique : équipe coupée en deux, pressing désorganisé, joueurs marchant sur le terrain... C'est simple, les Parisiens n'étaient pas du tout au niveau d'un match de Ligue des Champions. «Ce n'était pas possible de faire une mi-temps comme ça. Il faut être costaud. Les choses ne viendront pas facilement» , soupire Marquinhos.

Encore un problème d'attitude

C'est un constat qui revient régulièrement ces dernières années après les désillusions européennes : le talent est là, mais pas l'attitude. «L'attitude c'est un pourcentage de choses. L'attitude vient avec la qualité du jeu, l'intensité qu'on met dans le match, avec l'envie, et en première mi-temps, cela ne s'est pas ressenti» , a souligné Thomas Meunier après la rencontre. L'intensité et l'envie ont disparu après seulement quinze minutes de jeu, et le PSG l'a payé cash avec l'ouverture du score de Lorenzo Insigne.

Si Paris a su réagir après la pause, pendant vingt minutes, ce n'est pas suffisant. «C'est difficile pour nous de jouer à fond pendant 90 minutes. Les espaces sont trop grands entre nous et on perd beaucoup de ballons très faciles» , a déploré Tuchel. «J'avais dit qu'on n'était pas favoris et je ne plaisantais pas. Naples a plus d'automatismes que nous, c'est logique que ce soit dur» , a ajouté le technicien allemand. Le groupe parisien n'a pourtant pas beaucoup bougé cet été...

Le spectre de l'élimination

C'est paradoxal, alors que le Paris SG n'a jamais semblé aussi dominateur en Ligue 1 ces dernières saisons, il n'a également jamais semblé aussi à la peine en phase de poules de la C1. Avec une victoire, un nul et une défaite, le bilan est inquiétant après trois journées alors qu'il faudra se rendre à Naples le 6 novembre.

Pour le moment, rien n'est encore joué puisque le PSG, 3e du groupe C, possède un point de retard sur Naples et deux sur Liverpool. Mais si Paris ne montre pas plus d'envie, de solidarité et d'agressivité sur le terrain, la désillusion n'est pas loin. Il reste trois matchs pour corriger le tir.

Craignez-vous une élimination du PSG dès la phase de poules ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...

Par Romain Rigaux, le 25/10/2018 à 09h46
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