Les années se suivent et se ressemblent pour le Paris Saint-Germain… Alors qu'une réponse positive était attendue après la pale copie rendue à Liverpool pour son entrée en lice en Ligue des Champions, le club de la capitale a frisé la correctionnelle contre Naples (2-2), mercredi.
Sérieusement bousculés par une formation italienne bien plus cohérente et concernée, les Parisiens ont encore affiché un visage très décevant face à une équipe de haut niveau. De quoi (r)ouvrir de nombreux débats.
Le PSG trop seul en L1 pour Galtier
Devant son poste de télévision pour cette rencontre, Christophe Galtier estime que le faible niveau de la Ligue 1, largement dominé par la formation francilienne, lui portera toujours préjudice lorsqu'une équipe étrangère bien structurée croisera sa route. «C'est incontestable, à partir du moment où vous n'avez qu'une équipe qui domine le championnat, il n'y a même pas de discussions» , a admis l'entraîneur de Lille en conférence de presse.
«Dans les autres championnats européens, il y a toujours une bagarre, une lutte pour le titre, sauf le Bayern parfois. Quand vous manquez d'adversité, que des matchs de très haut niveau arrivent et que vous n'avez pas l'habitude d'aller chercher les 2% ou 3% nécessaires en plus, ça vous manque» , a rajouté l'ancien tacticien stéphanois, qui condamne pratiquement le PSG à ne pas franchir un cap tant que la situation n'évoluera pas en France.
Pour Der Zakarian, le PSG n'a pas le bon état d'esprit
Un discours complètement différent pour Michel Der Zakarian, qui a lui tenu à défendre le niveau du championnat de France. «L'important, c'est comment tu abordes les matchs et comment tu les joues. Le championnat français est décrié à tort. Beaucoup de clubs étrangers viennent chercher des joueurs en France, ça veut dire que ça travaille bien. Les joueurs qui viennent en France se rendent compte que le championnat est difficile» , a soutenu le coach de Montpellier.
Pour ce dernier, l'état d'esprit défaillant du PSG est la principale raison de cette nouvelle déception. «Contre Belgrade, ils en ont mis 6. Contre des équipes de leur niveau avec des grands joueurs de qualité, si dans l'état d'esprit, tu n'y es pas au départ et que les mecs n'ont pas envie de défendre, tu peux prendre la pilule. Ils auraient pu perdre hier. Ils se sont faits manger en première mi-temps» , a terminé MDZ. Aux dirigeants parisiens de se poser les bonnes questions désormais…
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