Dans la lignée d'une superbe Coupe du monde 2018 terminée à la 3e place, la Belgique voulait confirmer ses progrès en remportant la première édition de la Ligue des Nations. Durant la phase de groupes, les Diables Rouges avaient parfaitement débuté cette compétition avec trois succès de suite.
Mais dimanche, le parcours de la Belgique s'est arrêté avec une véritable humiliation face à la Suisse (2-5). A la différence de buts particulière, les Belges terminent à la 2e place du groupe 2 et ne sont donc pas qualifiés pour les demi-finales.
Un scénario incroyable
Si l'élimination des Diables Rouges représente une énorme surprise, le scénario de cette rencontre a été tout simplement incroyable. Avec une excellente entame, les hommes de Roberto Martinez ont marqué deux fois en l'espace de 17 minutes grâce à un doublé de Thorgan Hazard (2e, 17e). Mais dos au mur, la Nati s'est réveillée pour renverser cette partie avec cinq buts inscrits et ainsi se qualifier pour le Final Four.
«Il est très difficile d'apporter une explication. Nous avons bien commencé. Puis à un certain moment, la Suisse n'avait plus rien à perdre. Nous avons alors oublié de bien défendre, nous leur avons donné des opportunités de revenir dans le match. Nous voulions vraiment finir en tête de ce groupe, il y avait beaucoup d'excitation, c'est décevant de terminer deuxième à la différence de buts particulière», a regretté Martinez devant les médias.
Le coup de gueule de Meunier
Si la Suisse a réalisé un formidable exploit en affichant une envie de tous les instants, la faillite des Belges dans le jeu ne peut pas être éludée. Méconnaissables, Thomas Meunier et ses coéquipiers ont totalement déjoué et le latéral droit du Paris Saint-Germain n'a pas caché sa colère au terme de la rencontre.
«C'était catastrophique. On a fait un bon début de match avec une tactique claire, laisser venir l'équipe suisse. On avait une parfaite gestion de la rencontre, et par la suite on a complètement craqué. Il y a eu un manquement un peu général, que ce soit sur les marquages, la couverture, la conversion offensive, défensive. Même avec une défaite on pouvait encore passer, c'est ça qui est grave, et on prend une branlée ici, ce n'est pas normal», a déploré le Parisien. Après le Mondial, voici une nouvelle leçon à apprendre pour une génération belge qui tarde à confirmer...
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