L'Atletico Madrid a beau avoir un collectif soudé sous les ordres de Diego Simeone, le club espagnol n'échappe pas aux «crises de jalousie» entre les joueurs. Personnage central des petits remous connus par le vestiaire rojiblanco, Antoine Griezmann (27 ans).
Durant de longs mois, l'attaquant français a été annoncé tout proche du FC Barcelone, avant d'annoncer, à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde en Russie, sa décision de rester dans la capitale du Royaume. Une bonne nouvelle pour le vainqueur de la dernière Ligue Europa, qui a dû doubler le salaire du Tricolore, désormais rémunéré à hauteur de 20 millions d'euros, pour le convaincre. Le jackpot pour le champion du monde, envié par deux de ses partenaires.
Costa et Oblak veulent une grosse rallonge
En effet, Marca affirmait le mois dernier que Diego Costa (30 ans), revenu chez les Colchoneros il y a un an, avait du mal à accepter l'écart important entre son salaire (8,5 M€/an) et celui de son compère de l'attaque, à tel point qu'il a demandé à ses dirigeants de reconsidérer sa situation en lui offrant un nouveau contrat, avec à la clé, un niveau de rémunération bien plus important qu'à l'heure actuelle. Si pour le moment, ses supérieurs hiérarchiques n'ont pas donné suite à cette requête, ils devront très certainement se pencher sur la question, car l'international espagnol n'est pas le seul à se sentir «délaissé» .
Ainsi, El Confidencial nous apprend ce jeudi que Jan Oblak (25 ans) est également très irrité par le comportement du board madrilène. En cause, les négociations qui durent pour sa prolongation. Si le gardien slovène, qui touche lui 5 millions d'euros par an, n'est pas contre poursuivre son aventure du côté du Wanda Metropolitano, celui-ci est exaspéré par l'inaction de son club, qui préfère temporiser vu que son bail n'expire qu'en juin 2021. Un manque de respect, estime l'ex-portier de Benfica, puisque Griezmann disposait lui d'un contrat allant jusqu'en juin 2022 avant d'être prolongé l'été dernier...
La position de l'Atletico compréhensible
Le média espagnol affirme que l'Atletico reste inamovible face à ces situations, et a déjà fait savoir à ses joueurs que le nouveau salaire de Griezmann ne devait pas servir de moyen de pression pour réclamer de sensibles augmentations. Pour justifier sa position, le club de la capitale espagnole a considéré que si aucun club n'avait levé la clause libératoire d'Oblak, fixée à 100 millions d'euros, mais que dans le même temps, Chelsea a payé 80 millions d'euros pour Kepa Arrizabalaga, tandis que Liverpool a déboursé 73 millions pour Alisson Becker, cela ne devait pas le pousser à agir dans l'immédiat, comme ce fut le cas pour Griezmann.
En effet, El Confidencial explique l'Atletico ne souhaitait pas récupérer seulement 80 millions d'euros pour l'attaquant français. Car la Real Sociedad, son club formateur, aurait pu récupérer 20% de la vente avortée au FC Barcelone, qui de son côté était prêt à lever la clause libératoire de 100 millions d'euros (depuis doublée) du champion du monde. Une situation différente de celle d'Oblak, que le club ne voit pas encore comme une superstar de renom avec un impact aussi important à l'international que le Bleu. De quoi pousser le gardien à la réflexion en mettant la pression pour un départ si un effort significatif n'était pas réalisé pour une grosse rallonge dans les mois à venir...
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