Son prix ne fait plus rigoler personne. En janvier dernier, beaucoup n'ont pas compris pourquoi Liverpool a dépensé 84 millions d'euros pour recruter Virgil van Dijk à Southampton. Près d'un an plus tard, inutile de dire que le club anglais a réalisé une énorme affaire en faisant du Néerlandais le défenseur le plus cher de l'histoire.
Une défense en béton avec van Dijk
Car Liverpool est devenu une véritable forteresse. Durant de nombreuses années, l'arrière-garde des Reds a souvent fait penser à un gruyère. Des défenseurs peu fiables, des gardiens pas franchement convaincants… Avec van Dijk (mais aussi Alisson Becker), ces problèmes ont quasiment tous disparu, comme par enchantement. Le Liverpool friable, c'est terminé. Une grosse préparation, lui qui n'a pas disputé la Coupe du monde, et le Néerlandais a enfin trouvé son rythme de croisière. Que ce soit avec Dejan Lovren ou Joe Gomez à ses côtés, le solide roc de 92 kilos rend toujours ses partenaires meilleurs.
Pour preuve, depuis le coup d'envoi de l'exercice, les Scousers affichent des statistiques défensives impressionnantes avec seulement 5 buts encaissés en 13 matchs de Premier League. Toutes compétitions confondues, les joueurs de Jürgen Klopp n'ont concédé que 12 buts en 18 matchs, soit un ratio de 0,67/match, le troisième meilleur d'Europe derrière Manchester City (0,48) et la Juventus Turin (0,56). Le tout avec des latéraux très offensifs qui peuvent avoir plus de libertés grâce à la muraille batave, présente pour les couvrir.
Un danger derrière… et devant
Les fans du championnat anglais ont pu s'apercevoir de l'immense talent de van Dijk, qui a étonnement percé au plus haut niveau sur le tard. Excellent dans les duels au sol, mais également dans les airs, l'ancien joueur du Celtic Glasgow dispose d'une palette complète. Qualité de relance, anticipation, jeu de tête, vitesse, leadership… Le capitaine des Oranje n'a pratiquement aucune faille. En tout cas, rares, très rares sont les attaquants qui sont parvenus à le prendre à défaut. Olivier Giroud, buteur face aux Pays-Bas début septembre, peut se targuer d'avoir été un des seuls à réussir cet «exploit» .
«Je le déteste. Je déteste l'affronter. Il est trop grand, trop rapide, trop bon balle au pied, il aime le combat, il a des très beaux cheveux. Et en plus, il sent tellement bon !» , lançait même le buteur de Watford, Troy Deeney, pour encenser la tour de contrôle de Liverpool, à l'origine de l'élimination des Bleus de la Ligue des Nations grâce à un but salvateur dans les derniers instants en Allemagne (2-2). Et sans surprise, le natif de Breda compte bien en faire de même dans la capitale pour briser le rêve du PSG.
van Dijk veut éliminer le PSG
«Je n'ai aucune peur. Nous les respectons en tant qu'équipe mais nous voulons gagner le match. Nous allons tout faire pour ça, nous sommes motivés et nous allons nous assurer d'être prêts dès le début. Nous n'avons pas besoin d'oublier que nous sommes aussi l'une des meilleures équipes d'Europe. Nous avons atteint la finale l'année dernière et nous voulons faire au moins la même chose cette année. C'est notre objectif. Nous allons donc essayer de les battre» , », a fait remarquer le joueur de 27 ans à quelques heures du choc au Parc des Princes.
«Nous n'y allons pas pour faire un match nul, nous n'y allons pas pour autre chose que faire un bon match et tenter de gagner. Cela va être incroyablement dur parce qu'ils sont invaincus dans leur championnat et n'ont plus perdu à domicile depuis un long moment. Personnellement, je pense que nous avons besoin de faire notre propre match, d'essayer de les mettre sous pression et de les empêcher de faire ce en quoi ils sont bons, à savoir jouer au football. Cela va être un match fantastique, avec des joueurs fantastiques partout sur le terrain» , a-t-il rajouté. Kylian Mbappé et Neymar sont prévenus : van Dijk compte bien leur jouer un mauvais tour.
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