Régulièrement annoncé sur le départ au cours des derniers mercatos et tout proche de rejoindre Galatasaray au mois d'août, Emiliano Sala (28 ans) va-t-il quitter le FC Nantes cet hiver ? A première vue, cette hypothèse est difficile à croire.
En effet, l'attaquant représente le meilleur atout des Canaris sur cette première partie de saison avec 11 buts qui lui valent une 2e place au classement des meilleurs buteurs de Ligue 1. Voilà pour l'aspect sportif. Financièrement, c'est plus compliqué.
Une prolongation fortement compromise
L'Italo-Argentin arrivera en fin de contrat en juin 2020 et, pour l'heure, une prolongation n'est absolument pas à l'ordre du jour, révèle le journal Ouest-France ce lundi. Rémunéré à hauteur de 40 000 € par mois, le Sud-Américain ne s'estime pas reconnu à sa juste valeur et il n'est pas parvenu à s'entendre avec sa direction au sujet d'une revalorisation. Depuis plusieurs mois, les négociations entre les deux parties sont interrompues…
Dans ce contexte, plus l'échéance de la fin du contrat va approcher et plus le buteur va perdre de la valeur sur le marché des transferts. Or, le FCN est bien conscient que la cote de l'intéressé n'a jamais été aussi élevée qu'actuellement. En Angleterre, Fulham, West Ham, Crystal Palace, Everton ou encore Wolverhampton sont par exemple annoncés sur les rangs. Du coup, les Nantais tiennent peut-être là une dernière occasion de réaliser une superbe affaire financièrement avec Sala, surtout qu'un détail important doit être pris en compte : 50% du montant de la vente reviendra à Bordeaux, le club formateur de l'attaquant, qui l'avait vendu pour 1 million d'euros à Nantes en 2015.
De lourdes répercussions pour Halilhodzic ?
Reste à savoir si le président des Canaris, Waldemar Kita, sera prêt à affaiblir l'équipe en plein milieu de saison. Rappelons que Sala pèse plus de 50% des buts du FCN en 2018-2019 et plus de 45% sur les trois dernières années. En se séparant de son artificier, le boss nantais prendrait le risque de froisser son entraîneur Vahid Halilhodzic. Récemment, le technicien a d'ailleurs tenté de plaider la cause du Sud-Américain auprès des dirigeants, en vain…
Or, le Franco-Bosnien a toujours été clair : en cas de désaccord avec ses supérieurs concernant le mercato, il n'hésitera pas à claquer la porte. Ce divorce peut-il avoir lieu dès cet hiver ? Pour l'heure, Kita a placé la barre assez haut en fixant le prix du buteur à 30 M€. Dans les faits, un montant inférieur, aux alentours de 20-25 M€, pourrait suffire à faire plier les Canaris.
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