Marco Verratti était très agacé au moment de se présenter devant les médias mercredi. Et pourtant, le milieu de terrain du Paris Saint-Germain n'avait rien à redire sur le nul concédé par son équipe sur la pelouse de Strasbourg (1-1) pour le compte de la 16e journée de Ligue 1.
En réalité, l'international italien était surtout remonté contre l'attitude des joueurs alsaciens. Loin d'être un enfant de choeur sur les terrains, le talent de 26 ans estime que des limites ont été franchies...
Verratti n'a pas aimé les insultes
Sur ce match, la tension a été forte à plusieurs reprises, avec notamment un accrochage entre Dani Alves et Adrien Thomasson en fin de rencontre. Interrogé sur la nervosité des Parisiens, Verratti a poussé un coup de gueule. «Oui, nous avons été nerveux. Car quand nous jouons, nous respectons les adversaires, nous sommes sérieux. Ça fait cinq ans et il y a de nombreuses fois où nous pouvions vraiment ne pas les respecter si nous le voulions», a commenté le Transalpin, avant de lancer des accusations.
«Mais dès les premières minutes, nous sommes insultés. Dès les premières minutes, on commence à insulter ta famille. Il arrive un moment, nous sommes des êtres humains et des fois tu pètes un câble. Je pense que c'est une façon pour eux de nous faire sortir du match», a soufflé Verratti, désormais habitué.
Il faut aussi faire avec...
Malgré ce coup de gueule compréhensible, le Parisien s'est aussi montré lucide : il doit faire avec et ne pas tomber dans ce piège. «Ce n'est pas respectueux, avant d'être des joueurs de football, nous sommes des êtres humains. Nous pouvons avoir des problèmes familiaux. Quand on t'insulte, ce n'est jamais bien. Nous sommes un peu habitués à ça maintenant et je pense que ce n'est pas bien, mais bon...», a-t-il terminé. Parfois pointé du doigt pour son comportement, Verratti apprend à garder son sang-froid même dans ce type de situation.
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