le 01/01/2019 à 13h36

PSG : à la fois "irrité" et "soulagé", le sentiment paradoxal d'Al-Khelaïfi pour Rabiot

Nasser Al-Khelaïfi tenait beaucoup à Rabiot...
Forcément déçu par la décision d'Adrien Rabiot, qui se dirige vers un départ gratuit en fin de saison, le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, se montrerait tout de même soulagé à l'idée de ne plus avoir affaire à la mère et agent du Tricolore, la désormais célèbre Véronique Rabiot.

«Il est comme un fils pour moi. Il est là, je suis sûr qu'il va rester. Il n'a pas l'idée de quitter le club et je serais très choqué qu'il le fasse. Je ne pense pas qu'il ait ça en tête.» En mai dernier, le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, faisait part de son optimisme concernant Adrien Rabiot (23 ans).

Des espoirs finalement douchés puisqu'on sait depuis le mois dernier que le milieu de terrain a refusé de prolonger et qu'il souhaite quitter son club formateur gratuitement au terme de son contrat en juin. Forcément, la tournure des événements a du mal à passer pour le boss du PSG qui s'était beaucoup impliqué dans ce dossier, en espérant une issue favorable. En vain…

Al-Khelaïfi l'a mauvaise, évidemment, mais...

D'après le média ESPN, qui cite une source proche du joueur, Al-Khelaïfi se montre «irrité» par la décision du Tricolore avec la nouvelle perte à venir d'un joueur formé au club. Pour accentuer l'affront, Rabiot risque en plus de rejoindre le FC Barcelone, en mauvais termes avec le PSG depuis le transfert de Neymar à l'été 2017… Malgré tout, le Qatari voit tout de même un bon côté dans la décision de Rabiot. Selon la même source, le dirigeant serait en effet «soulagé» de ne plus avoir affaire à la mère et agent du «Duc», Véronique Rabiot. Dure en affaires et bien connue pour ses exigences parfois démesurées, la mère du joueur «posait des problèmes au conseil d'administration du PSG depuis plusieurs années».

Al-Khelaïfi pas encore débarrassé de Véronique Rabiot...

Malgré toute, la représentante du milieu de terrain pourrait bien donner encore quelques cheveux blancs aux dirigeants parisiens cet hiver. En effet, Véronique Rabiot tenterait de négocier à la hausse la prime à la signature promise à son fils par le Barça (15 millions d'euros à la place des 10 M€ évoqués au départ), ce qui ne va pas inciter les Blaugrana à passer à l'action en janvier puisqu'il faudrait ajouter à ce montant les 5 M€ minimum réclamés par le PSG pour vendre le Tricolore à mi-saison. En attendant un lointain soulagement, c'est donc surtout l'irritation qui pourrait grimper chez Al-Khelaïfi…

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Par Romain Lantheaume, le 01/01/2019 à 13h36
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