Attendu au Dalian Yifang FC, en Chine, après son licenciement de l'AS Monaco en octobre dernier, l'entraîneur Leonardo Jardim a finalement refusé de rejoindre la formation asiatique malgré un salaire annuel net estimé à 10 millions d'euros.
Pressenti ces derniers jours pour remplacer Claude Puel, sur la sellette, à la tête de Leicester, le technicien portugais a livré ses vérités concernant son avenir à l'occasion d'un entretien accordé au quotidien L'Equipe.
Jardim veut rester en Europe
Et sans surprise, Jardim a bien confirmé qu'il avait écarté, pour l'instant, les destinations exotiques pour privilégier un nouveau défi en Europe pour la suite de sa carrière. «Quand tu es entraîneur de foot, au niveau auquel j'ai eu l'habitude de pratiquer ces dernières années, tu ne prends pas une décision seulement par rapport à l'argent. Tu prends aussi en compte tout le reste : quel est ce championnat ? Est-ce bon pour la famille ? Est-ce que tu as vraiment besoin de cet argent pour vivre ? Et beaucoup d'autres choses», a-t-il expliqué.
«Je me donne jusqu'au mois de juin. Je suis sûr qu'un club des cinq grands championnats viendra d'ici juin. Directement ou indirectement, plusieurs dirigeants de clubs des cinq grands championnats ont déjà parlé avec moi», a continué l'ancien coach du Sporting Portugal. En mentionnant les cinq grands championnats européens, Jardim ouvre ainsi la porte à la Ligue 1.
Le Portugais prêt pour l'OL ou l'OM ?
Et dans la suite de cette interview, le technicien lusitanien a été encore plus clair. «J'aime beaucoup la Ligue 1 et il y a une chose dont je suis sûr, peut-être pas à 100 %, mais à 80 %, c'est qu'un jour je reviendrai à Monaco. La deuxième chose dont je suis sûr, c'est que je vais entraîner un autre club français. Ici les gens du football, malgré les premiers mois difficiles, m'ont toujours respecté», a-t-il apprécié.
Un appel du pied direct pour l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille, deux formations ambitieuses qui peuvent correspondre à ses attentes ? «En France, outre Monaco, il y a deux ou trois gros clubs, peut-être quatre, qui peuvent jouer le haut de tableau, a analysé Jardim. Bien sûr que ces clubs me plaisent. Ce que je veux, ce n'est pas que tel ou tel agent me place ici ou là, c'est sentir que le club en question me veut vraiment, qu'à ses yeux je suis la bonne personne pour le projet en place». Le message est passé.
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