le 28/01/2019 à 15h47

Nice : une offre de rachat, un veto pour Boudebouz... Avant son départ, Rivère règle ses comptes !

Le président Rivère quitte le Gym sur fond de tensions.
Avant de démissionner officiellement mercredi, Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice depuis 2011, a lâché ses vérités concernant les actionnaires sino-américains du club avec qui il se trouve en conflit.

Malgré une situation sportive en progrès suite à la victoire contre Nîmes (2-0) samedi dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1, le week-end a été particulièrement tendu du côté de l'OGC Nice !

Avant son départ qui sera officialisé mercredi lors du conseil de surveillance, le président du Gym, Jean-Pierre Rivère, et les actionnaires sino-américains du club se sont en effet envoyés plusieurs piques par médias interposés ces dernières heures.

Rivère tacle Conway, «le monsieur à 2%»

Au coeur des tensions : une offre de rachat crédible de l'OGCN dont Rivère affirme être en possession et qu'il aurait présentée aux actionnaires. «Fake news. Nous ne voulons pas vendre le club, on est là sur le long terme», a rétorqué l'un des propriétaires du Gym, Paul Conway, dans les colonnes de Nice-Matin. Des propos qui ont eu le don d'agacer Rivère qui a répondu ce lundi dans le quotidien régional.

«Ce monsieur a 2% des parts du club, on va l'informer sur plein de choses. J'ai transmis les documents (l'offre de reprise) aux propriétaires du club. Il y a des repreneurs éventuels. Jusque-là, nos associés étaient partants pour en trouver», a affirmé le président sortant. «Peut-être que certains veulent attirer la lumière et ne voudront plus vendre...» Bien sûr, dans cette affaire, Rivère n'est pas totalement désintéressé puisque son départ a été provoqué par les grosses divergences rencontrées avec les actionnaires actuels. A l'inverse, un rachat du club azuréen par un nouveau propriétaire permettrait d'ouvrir la porte à son retour.

Rivère avait un accord pour Boudebouz et Ferreyra

Sur sa lancée, le dirigeant a ensuite tenu à rétablir ses vérités sur le mercato en affirmant avoir obtenu des accords de prêt avec option d'achat pour le milieu offensif Ryad Boudebouz (Betis Séville) et l'attaquant Facundo Ferreyra (Benfica), deux profils qui auraient pu faire du bien à l'attaque niçoise mais refusés par les actionnaires.

«Il y avait une option d'achat sur chaque dossier, à lever ou pas. C'était au choix. Il dit (Paul Conway) que 15 matchs joués à Nice n'est pas bénéfique pour le club. S'ils nous permettent de nous qualifier pour la Coupe d'Europe et d'engranger des recettes supplémentaires, le discours sera-t-il le même ?», a conclu le boss niçois, très remonté, surtout qu'un autre dossier est bloqué par les actionnaires, celui de l'attaquant Valère Germain. Le tout alors qu'un accord de prêt avantageux avait été obtenu avec l'Olympique de Marseille… C'est dans ce contexte tendu que Rivère et son directeur sportif Julien Fournier remettront leur démission mercredi.

Que vous inspirent ces échanges tendus à Nice ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Romain Lantheaume, le 28/01/2019 à 15h47
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