«L'arbitre a perdu la tête ou quoi ?! Vous avez vu ça ! Un tacle par derrière comme ça ! C'est toutes les semaines ! Chaque semaine !» A chaud, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Thomas Tuchel est devenu fou après le tacle de Nabil Fekir sur sa recrue Leandro Paredes !
Comme le Rennais M'Baye Niang, auteur d'une vilaine semelle sur Thilo Kehrer, le milieu offensif de l'Olympique Lyonnais s'en est tiré avec un carton jaune. Au vu des images, on comprend la réaction du coach. Et celle de la direction qui a rendu visite à Clément Turpin dans son vestiaire.
L'aveu d'Aulas
De leur côté, les Gones se font discrets suite à cette décision en leur faveur. Du moins jusqu'à ce lundi soir et la sortie de Jean-Michel Aulas sur la chaîne RMC Sport. Bien sûr, le président du club rhodanien ne pouvait pas nier l'évidence. «Je l'ai revu, le tacle de Nabil est assez appuyé. (…) C'est vrai que c'est un tacle sévère qui pouvait mériter un jaune ou plus» , a reconnu le dirigeant, conscient que le milieu offensif «ne devait pas faire ce genre de tacle, surtout à deux minutes de la fin alors que l'on menait.»
Mais comme on pouvait s'y attendre, Aulas a surtout défendu son capitaine. Le patron lyonnais a en effet trouvé des circonstances atténuantes en évoquant une intervention de Julian Draxler sur Fekir un peu plus tôt dans ce match de Ligue 1 entre l'OL et le PSG (2-1) dimanche. «J'ai essayé de comprendre ce qui s'était passé, et effectivement il y a un tacle pratiquement identique de Draxler sur lui deux minutes avant, donc il a eu peur, a expliqué JMA. Comme il y a eu jaune avant, il y a jaune après.»
Draxler et T. Silva dénoncés
En réalité, la faute de Draxler ressemble plus à de l'anti-jeu qu'à un geste dangereux. Qu'importe, Aulas s'est également servi d'une action du match aller (5-0) en octobre. «Je comprends que certains aient pu s'émouvoir parce qu'on a connu ça quelques fois, ne serait-ce qu'au match aller. Souvenez-vous quand Thiago Silva tacle Nabil, il sort au bout de cinq minutes dans un match qu'on va perdre largement, mais il est absent pendant deux mois, a-t-il rappelé. Et là, il n'y a pas eu autant de réactions qu'hier soir.»
Là encore, l'intervention du défenseur brésilien n'avait absolument rien à voir avec le geste non maîtrisé de Fekir au Groupama Stadium. Le président lyonnais fait clairement preuve de mauvaise foi, lui qui aurait sûrement multiplié les coups de gueule sur Twitter et dans les médias si Lyon avait été victime de cette injustice.
La faute de Fekir sur Paredes
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