«Je ne dirais pas que l'équipe en face était meilleure que nous. Elle a juste bien défendu à onze à 35 mètres de son but. Ils ont fait ça tout le tournoi donc bon...» Prononcés par le gardien de la Belgique, Thibaut Courtois (26 ans), après l'élimination contre les Bleus (0-1) en demi-finale de la Coupe du monde 2018, ces propos, personne ne les a oubliés en France.
Très vite, les déclarations du portier ont été moquées sur les réseaux sociaux pour devenir le symbole du «seum» belge en référence aux réactions globalement peu fair-play des hommes de Roberto Martinez après leur sortie de route.
Courtois avait une vision tronquée
Près de 7 mois plus tard, dans une interview accordée au média belge Sportmagazine, Courtois a pourtant surpris son monde en effectuant une sorte de mea culpa ! Le dernier rempart du Real Madrid l'admet, sa vision était tronquée et ses affirmations inexactes. «Les Français étaient meilleurs que nous, c'est comme ça», a ainsi lâché le natif de Brée avant d'expliquer pourquoi il avait affirmé le contraire à chaud.
«Le truc, c'est que les joueurs et les supporters ont mal interprété ce match. Les Français ont défendu pendant les 20 ou 25 dernières minutes. Alors, sur le coup, en sortant du terrain, on n'avait que ça comme image. Tu dois te mettre dans notre peau. Tu sors du terrain, et deux minutes après, tu dois faire une interview. Le dernier truc dont tu te souviens, c'est la dernière demi-heure. Et le score.(…) Tout ça pour dire que quand tu viens de perdre une demi-finale de Coupe du monde, tu ne vois que le négatif», a plaidé Courtois, qui ne s'est pas arrêté en si bon chemin.
T. Courtois – «on a fait pareil contre le Brésil»
«J 'ai dit que les Français n'avaient fait que défendre parce que j'avais en tête des images d'Olivier Giroud et Antoine Griezmann en train de défendre dans leur rectangle. A ce moment-là, j'oubliais qu'ils avaient eu des occasions, que j'avais dû faire des arrêts, que Kylian Mbappé avait été dangereux», a poursuivi l'ancien gardien de l'Atletico Madrid, avant de finir par reprendre un argument lancé par les Français à l'époque : «ils ont mis le premier but puis ils ont défendu. C'était leur droit, on avait fait la même chose contre le Brésil (en quarts). A 2-1, on n'était presque plus sortis.» Et personne ne s'en était offusqué à l'époque côté belge. Avec le temps, Courtois a bien été forcé de l'admettre...
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