le 17/02/2019 à 21h04

OM : les confidences touchantes de Rami sur son "burnout"

Rami prêt à revenir fort !
En grande difficulté depuis le sacre à la Coupe du monde, Adil Rami admet avoir traversé un «burnout» . Mais le défenseur central de l'Olympique de Marseille a profité de sa récente indisponibilité pour se requinquer et il promet de revenir encore plus fort…

Les champions du monde 1998 n'ont eu de cesse de le répéter à leurs successeurs de 2018 : les saisons qui suivent un titre mondial sont souvent très difficiles à gérer.

A l'instar d'un Steve Mandanda, d'un Djibril Sidibé ou encore d'un Benjamin Pavard, le défenseur central Adil Rami (33 ans) est bien placé pour le savoir.

A. Rami – «j'ai tapé la lune. Tellement fort que je suis retombé...»

En effet, même s'il n'a pas joué la moindre minute en Russie, le boute-en-train de l'Olympique de Marseille est devenu à sa manière l'un des symboles de l'épopée des Bleus. Et, à son retour de vacances, son début de saison a été calamiteux, comme l'a raconté l'intéressé avec sa franchise habituelle ce dimanche au micro du Canal Football Club.

«Depuis la Coupe du monde, je galère physiquement et mentalement. A un moment donné, on reste des humains, on a besoin d'air et de souffler. On va dire que je n'ai pas fait le "deuil" de tout ça», a d'abord admis le Marseillais. «C'est vrai que ça a enchaîné sévère pour moi : je vais rester humble, mais en cote de popularité, j'ai tapé la lune. Tellement fort que je suis retombé et que j'étais KO…»

A. Rami – «les attaquants, je ne voulais même plus les taper»

«J'ai eu le burnout», a ensuite reconnu Rami, passé par des moments très délicats. «L'odeur de la pelouse, je ne la sentais même plus, je n'avais même plus envie de vouloir taper les attaquants. Je me forçais, mais je n'y arrivais pas. Parfois, j'étais même agressif à l'égard des gens qui me demandaient des photos ou me filmaient, parce que j'étais aigri.»

En creusant un peu, l'ancien Lillois a rapidement compris ce qui n'allait pas. «J'estime ne pas avoir eu assez de vacances, pas le temps de me vider la tête. Mon mental a lâché et il me fallait juste du repos», a poursuivi le natif de Bastia. «Je savais que je n'étais pas à 100% physiquement et mentalement, j'en ai parlé pour essayer de trouver des solutions, j'ai même eu un coach mental au téléphone pour essayer de comprendre.»

Une blessure salvatrice ?

Paradoxalement, la blessure à la cuisse subie en janvier a fait office de remède pour Rami, qui a enfin pu souffler loin des terrains et des projecteurs. «C'est bizarre ce que je dis mais aujourd'hui je suis content d'avoir été blessé, d'avoir été aussi longtemps de côté, parce qu'aujourd'hui, je me dis que j'ai faim. J'ai très très faim !» , a prévenu le défenseur.

Avec l'émergence du duo Boubacar Kamara-Duje Caleta-Car sur les derniers matchs, le Tricolore sait qu'il va devoir batailler pour retrouver sa place de titulaire à l'OM. Cela tombe bien, le Corse est maintenant plein d'envie. «Maintenant, après les entraînements, je vais faire de la boxe ou du crossfit. Ça, c'est pas bon pour les attaquants ! Je les ai laissés au repos pendant 4-5 mois, attention c'est pas bon du tout !» Parole de Rami.

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Par Romain Lantheaume, le 17/02/2019 à 21h04
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