le 18/02/2019 à 13h10

FC Séville : forcé de prendre sa retraite, Trémoulinas pointe du doigt le staff médical

Trémoulinas avait rejoint le FC Séville en 2014
Contraint d'arrêter sa carrière à cause de problèmes à un genou, Benoît Trémoulinas en veut au staff médical du FC Séville. L'ancien latéral gauche estime ne pas avoir eu toutes les informations nécessaires à l'époque avant de faire plusieurs infiltrations de corticoïdes.

«J'ai tout donné, tout tenté. Mais après trois interventions chirurgicales sur mon genou en 2 ans et demi, mon état physique ne me permet plus de poursuivre ma carrière de footballeur.» La semaine dernière, Benoît Trémoulinas annonçait la fin de sa carrière sportive à 33 ans en raison de douleurs au genou. Malgré ses tentatives pour se soigner, rien n'a marché. Et son passage au FC Séville ne l'a pas aidé.

Trémoulinas a rapidement souffert en Espagne

Invité de l'émission J+1 sur Canal+, l'ancien latéral gauche est revenu avec une petite amertume sur son passage en Espagne (2014-2017). S'il a gagné deux Ligues Europa avec le FC Séville, c'est là-bas que ses problèmes de genou ont commencé. «Les gens ne le savaient pas mais je jouais avec des douleurs persistantes au genou. Dès les trois ou quatre premiers mois où je jouais à Séville, mon genou a commencé à me faire beaucoup mal» , raconte l'ancien Bordelais.

Pour pouvoir jouer malgré la douleur, Trémoulinas a eu recours à des infiltrations de corticoïdes. Avec le recul, il regrette de ne pas avoir eu plus d'informations de la part du staff médical sévillan. «La petite chose que je pourrais reprocher au staff médical, c'est qu'ils m'ont fait beaucoup d'infiltrations de corticoïdes. Et, en aucun cas, ils sont venus me voir pour me dire : "'Attention Benoît, c'est néfaste, on va y aller tranquille".»

6 ou 7 infiltrations en un an, «c'est de la merde»

Conséquence, l'ex-international français (5 sélections) va faire «6 ou 7 infiltrations» lors de sa deuxième saison en 2015-2016. C'est beaucoup trop... «Tous les chirurgiens m'ont dit : "C'est de la merde. Vous pouvez peut-être en faire une par an pour masquer la douleur sur un gros match. Mais 6 ou 7, c'est du suicide".» Derrière, il ne rejouera plus, son dernier match remontant au 5 mai 2016.

Une fin de carrière gâchée pour un joueur qui compte également à son palmarès un titre de champion de France (2009), une Coupe de France (2013), une Coupe de la Ligue (2009) et un trophée des Champions (2009), remportés avec Bordeaux. Il a également évolué sous les couleurs du Dynamo Kiev (2013-2014) et de Saint-Etienne (prêt en 2014).

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Par Romain Rigaux, le 18/02/2019 à 13h10
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