L'épisode a beaucoup fait parler sur la Canebière. Le 19 août dernier, lors d'un Nîmes-OM (3-1) comptant pour la 2e journée de Ligue 1, un penalty sur le Marseillais Valère Germain était oublié et faisait polémique. Mais pourquoi la VAR n'était-elle pas intervenue ? On sait désormais ce qui s'est réellement passé.
A l'époque, «un dysfonctionnement de l'oreillette» avait été évoqué pour expliquer que l'arbitre central Benoît Bastien n'avait pas arrêté le jeu afin d'obtenir l'avis de la VAR. Des images diffusées par le Late Football Club (voir la vidéo ci-dessous) mercredi soir révèlent surtout un énorme cafouillage entre l'homme en noir et ses assistants vidéo.
La VAR avait bien vu le penalty
On est à la 36e minute et Germain s'effondre sur un coup franc marseillais après un contact avec Anthony Briançon. M. Bastien ne bronche pas et juge même que l'Olympien a fait la faute en premier. En pleine conversation avec son juge de ligne, l'arbitre n'entend pas la consigne de retarder la reprise du jeu. «Oh put... pourquoi c'est reparti ?», glisse alors Amaury Delerue, en charge de l'arbitrage vidéo ce soir-là. «Il n'a pas entendu... Il parlait en même temps», lui répond son collègue.
M. Bastien aura beau chercher à justifier sa décision ensuite ( «Il (Germain) vient le bloquer ! Comme il se met devant, il bloque après Briançon !» ), Delerue est désabusé et constate encore une fois la faute sur Germain en regardant le ralenti. Un «OK» sans conviction répond aux arguments de l'arbitre central... L'assistance vidéo sait qu'une erreur a été commise et que l'OM aurait dû obtenir un penalty. A ce moment-là, le score était à 1-0 pour Nîmes.
VIDEO : ce qui s'est passé avec la VAR lors de Nîmes - OM
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