Le 23 janvier dernier, le Paris Saint-Germain écartait Strasbourg en 16es de finale de la Coupe de France (2-0) mais le club de la capitale perdait Neymar, victime d'une rechute au pied droit et au centre d'une vive polémique durant l'après-match.
A l'instar de leur entraîneur Thierry Laurey et du milieu de terrain Anthony Gonçalves, plusieurs Alsaciens avaient en effet refusé de s'émouvoir de la blessure du Brésilien, dont ils avaient peu goûté aux provocations balle au pied. «Quand tu veux jouer comme ça, ne vient pas te plaindre derrière si tu prends des coups», avait notamment glissé Gonçalves.
Neymar - «De quel droit le gars se permet de dire ces conneries après le match ?»
Si son père avait rapidement pris la parole pour réclamer plus de protection de la part des arbitres, l'Auriverde ne s'était pas encore exprimé à ce sujet. C'est chose faite depuis ce dimanche et son interview accordée à l'émission «Esporte Espetacular». Et la réponse de l'ancien Barcelonais a été plutôt musclée !
«Pour commencer, je ne connais même pas son nom (à Gonçalves), et ce n'est pas un manque de respect. (…) De quel droit le gars se permet de dire ces conneries après le match ?», a lâché le Sud-Américain, actuellement convalescent, avant de se payer la tête du Strasbourgeois. «On ne peut pas donner de la crédibilité à ce genre de personne. Il commence à parler de ça et personne ne peut être d'accord avec ce qu'il dit. Il faut lui parler : 'Mon ami, tu as tort, tu as tort'. Mais c'est dans la tête d'une personne, une toute petite tête, et je ne peux pas discuter avec des personnes qui pensent de cette manière. Le football que j'aime est fait de dribbles, de buts, pas de coups.»
Pour Neymar, c'est le monde à l'envers !
Dans sa lancée, le Parisien a adressé un nouveau message aux arbitres, affirmant qu'à l'heure actuelle, les «agresseurs» sont plus protégés que les victimes en Ligue 1. «Gonçalves a dit : 'De la manière dont il joue, il ne peut pas se plaindre'. De quelle façon je joue ? Dribbler est interdit dans le football ? D'abord, il faudrait mettre en place cette règle : le joueur qui dribble prend un jaune», a ironisé Neymar. «Mais ce n'est pas le football que je connais. On protège plus celui qui agresse, que celui qui sent le football. On protège une brute, qui ne sait que frapper ? Ce n'est pas possible, cela fait mal au football.» Après cette sortie musclée, une nouvelle joute verbale entre le PSG et Strasbourg n'est pas à exclure au cours des prochains jours…
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