A 11 journées de la fin du championnat, le sprint final pour la deuxième place de Ligue 1 est déjà lancé. Le premier billet étant réservé au Paris Saint-Germain, Lille et Lyon se disputent l'autre accès direct à la Ligue des Champions.
Celui qui appartient pour le moment au LOSC, confortablement installé avec 5 longueurs d'avance sur son concurrent. Pas de quoi effrayer Jean-Michel Aulas qui se voit déjà coiffer son adversaire au poteau, comme en 2002 lorsque les Gones avaient arraché le titre.
Les bons souvenirs d'Aulas
«C'est ce que j'explique à Bruno Genesio et aux joueurs, il faut regarder l'équipe qui est devant nous, pas celles qui sont derrière, confiait le président rhodanien en début de semaine. C'est comme en 2002, face à Lens : il faudra que l'ont ait moins de 3 points de retard lorsque nous recevrons Lille. J'ai vu les déclarations de leur coach, Christophe Galtier, qui a dit qu'il allait être difficile pour le LOSC de résister à l'OL. C'est exactement ce qu'avaient dit les Lensois, à l'époque.»
Mais du côté des Dogues, la comparaison s'arrête là. Connaissant le personnage Aulas, son homologue Gérard Lopez préfère réagir avec humour. «(Rires.) Jean-Michel devrait faire attention à ne pas comparer Lens et Lille. Ça risque de motiver les gens encore plus, a répondu le patron lillois dans L'Equipe. Je préfère être 5 points devant. Ils ont encore trois compétitions et l'effectif pour ça. On a un calendrier plus compliqué que l'OL sur les quatre, cinq rencontres à venir. Le match à Lyon sera à élimination directe. Ils ont plus d'expérience. Mais nous plus d'insouciance.»
Un calendrier favorable à Lyon ?
Suffisant pour conserver cette avance avant la confrontation de la 35e journée début mai ? Interrogé par beIN Sports, l'ailier Nicolas Pépé y croit. «On peut dire qu'on a notre destin entre les pieds. Si on mène bien nos matchs, je pense qu'il y a moyen d'accrocher cette place européenne, a confié l'international ivoirien. L'OL a l'expérience de cette course au podium, ça ne sera pas facile de garder cette deuxième place. Mais pour l'instant on y est et on va essayer d'y rester.»
Pour cela, le LOSC devra tenir le rythme malgré les prochaines réceptions de Monaco et du Paris Saint-Germain, ainsi que les déplacements à Saint-Etienne dimanche (15h), Nantes et Reims.Un agenda a priori plus difficile que celui des Lyonnais attendus à Strasbourg ce samedi (17h), puis à Rennes et Nantes, tandis que Montpellier et Dijon viendront bientôt au Groupama Stadium.
Difficile de dire si ce paramètre influencera réellement la bataille, sachant que les Lyonnais sont réputés pour leur irrégularité. Tout le contraire d'une équipe lilloise «jeune, déterminée, avec beaucoup d'humilité pour ne pas confondre confiance et arrogance» , selon les mots de Jérémy Pied pour France Football. De quoi lancer un sacré duel entre ces deux concurrents qui semblent écarter l'Olympique de Marseille, quatrième avec 10 points de retard sur le précieux fauteuil.
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