Le Paris Saint-Germain vit des heures très difficiles. En ballotage très favorable, le club de la capitale s'est fait hara-kiri en offrant le ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions à Manchester United (2-0, 1-3).
Mercredi, lors du match retour, Gianluigi Buffon s'est illustré en se trouant complètement sur une frappe de Marcus Rashford, entraînant le second but de Romelu Lukaku. Une bévue monumentale qui rappelle que la formation francilienne a toujours un souci avec ses gardiens.
La gestion des gardiens (toujours) en question
En effet, depuis le début de l'ère Unai Emery, en 2016, le PSG dispose d'un problème majeur à ce poste. Aucun titulaire indiscutable, une gestion très douteuse qui a fini par fragiliser tout le dispositif défensif du club, Paris ne s'est franchement pas facilité la tâche en ne tranchant pas dans le vif entre les différents éléments à disposition.
Alors que l'entraîneur espagnol n'a jamais réussi à mettre en confiance Kevin Trapp et Alphonse Areola, force est de constater que Thomas Tuchel connaît pour le moment le même échec. Tantôt Buffon, tantôt Areola, cette volonté de ne pas choisir l'un ou l'autre a fini par porter préjudice à Paris en Ligue des Champions. Pour aider le coach allemand à se décider une bonne fois pour toutes, la direction pourrait choisir une solution radicale.
Oblak, le rêve absolu
Laquelle ? Tenter de recruter Jan Oblak (26 ans). Ce n'est pas un secret, les dirigeants du PSG rêvent absolument d'enrôler le portier slovène. Considéré comme une référence à son poste depuis trois ans, l'ancien joueur de Benfica a souvent vu son nom être associé au club de la capitale. Ce samedi, Marca évoque la possibilité de voir le champion de France passer à l'action de manière concrète dans ce dossier.
Une mission qui ne sera pas évidente puisque Oblak bénéficie d'un accord verbal avec l'Atletico Madrid pour une prolongation de son contrat, qui expire en juin 2021, avec à la clé, un salaire annuel de 10 millions d'euros. En attendant une officialisation qui tarde à venir, le PSG veut s'engouffrer dans la brèche pour convaincre Oblak de ne rien signer, lui qui dispose d'une clause libératoire fixée à 100 millions d'euros. Affaire à suivre…
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