Adrien Rabiot a disparu des terrains mais son cas ne cesse de faire parler. Ecarté du groupe depuis son refus de prolonger son contrat qui se termine en juin, le milieu de 23 ans ne joue plus avec le Paris Saint-Germain depuis le mois de décembre. Et le 14 mars dernier, sa mise à pied offrait un nouvel épisode au feuilleton.
La sanction de trop pour Véronique Rabiot. Dans une interview accordée à L'Equipe cette semaine, la mère du joueur, qui gère aussi ses intérêts, s'exprimait sur la situation de son fils et avait interpellé la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, en lui reprochant de ne pas agir ou s'indigner contre le traitement infligé à sa progéniture.
R. Maracineanu - «des choses à régler entre le club et cette personne»
Invitée sur Europe 1 de l'émission «Face aux auditeurs» , diffusée ce dimanche soir à 20h, Maracineanu lui a répondu. «Je n'ai pas ce pouvoir-là. On ne peut pas tout faire parce que les journées ont vingt-quatre heures et, surtout, on ne peut pas intervenir» , assure la ministre. «Il y a une cascade de sanctions pour Adrien, mais personne ne bouge. Ils lui enlèvent en plus des primes, une partie de son salaire, mais personne ne dit rien» , regrettait Véronique Rabiot.
«Ce n'est pas parce qu'on est ministre des Sports qu'on peut intervenir dans le sport professionnel ou sur des cas bien particuliers. Ce sont des choses à régler entre le club et cette personne, cette famille, et plus largement avec la Ligue de football» , indique l'ancienne championne olympique de natation, en fonction depuis septembre. L'affaire est déjà entendue, Rabiot quittera le Paris SG. Reste à savoir quand et comment.
Pas de licenciement ?
Le milieu de terrain sera reçu par ses dirigeants le 27 mars pour un entretien préalable à une sanction. Cette semaine, le quotidien Le Parisien affirmait que la tendance n'est pas à une rupture de contrat, contrairement à ce que pense sa mère. «Je pense qu'aujourd'hui ils veulent aller à la rupture de contrat» , indiquait-elle à L'Equipe. S'il n'y a pas de licenciement, Rabiot partira donc libre en fin de saison après six mois sans jouer.
«Ce n'est pas qu'une impression. Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt c'est au pain sec, à l'eau et au cachot ! Ce milieu est cruel... Un footballeur est fait pour jouer, pas pour rester au placard. (...) On le prend en otage parce qu'il ne veut pas re-signer, alors qu'il ne fait que respecter son contrat» , s'indignait Véronique Rabiot. Une injustice ? «Elle a le droit de l'estimer» , glisse Maracineanu.
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