A peine 10 matchs disputés avec le Paris Saint-Germain, et revoilà déjà Layvin Kurzawa (26 ans) en équipe de France. Forcément, le choix de Didier Deschamps a surpris pas mal de monde, mais pas le principal intéressé.
De son côté, le latéral gauche se considère comme le candidat logique compte tenu des absences de Lucas Hernandez, Ferland Mendy et Lucas Digne. Preuve que le Parisien a confiance en lui, à l'image de son entretien accordé au Canal Football Club.
Victime d'un acharnement ?
Un échange durant lequel Kurzawa a su reconnaître ses torts, mais sans épargner ses détracteurs. «J'ai été jeune, on m'a beaucoup critiqué. Aujourd'hui les gens qui parlent, j'en ai limite rien à foutre, a lâché l'international tricolore, qui estime avoir fait les mêmes erreurs que d'autres. (…) Sauf que j'étais plus médiatisé que certains parce que j'ai joué à Monaco, parce que je joue au PSG, parce que je suis un joueur de qualité tout simplement.»
Au passage, le natif de Fréjus a tenu à évoquer ses circonstances atténuantes à partir de son transfert en 2015. «Je passe de Monaco, une petite ville près de mes parents, à Paris : la capitale, les boîtes de nuit et tout ce qui accroche Paris, a-t-il rappelé. C'est vrai que j'ai eu cette période où j'étais perdu. Je pensais au foot sans y penser et je me disais : "je vais aller m'amuser parce que demain on a entraînement l'après-midi..." Je n'étais pas aussi professionnel qu'un joueur devrait l'être.»
L. Kurzawa - «laissez-moi tranquille»
Et pour ne rien arranger, ses pépins physiques ont également ralenti sa progression. Kurzawa a en effet souffert d'une pubalgie et d'une hernie discale, «une blessure de vieux» qui l'a fait douter de la suite de sa carrière. L'ancien Monégasque se sentait même «au fond du trou» jusqu'à la naissance de sa fille en septembre dernier, celle qui lui a donné la force de revenir, de retrouver son niveau et de faire taire les critiques sur son niveau et son comportement.
«Je suis revanchard parce que je suis conscient de ce que je vaux, a-t-il osé. (...) J'ai une dalle de fou ! J'ai envie de jouer. Je suis en équipe de France, le maillot est sur le coeur, personne ne pourra me l'enlever. Pareil pour Paris, je joue au PSG ! Je joue avec Kylian Mbappé ! Et certains arrivent à me critiquer, mais laissez-moi tranquille.» Toujours aussi bon contre-attaquant ce Kurzawa…
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