L'homme le plus riche du Royaume-Uni va-t-il se retrouver à la tête de l'OGC Nice ? Avec une fortune de 24,5 milliards d'euros, Jim Ratcliffe a réalisé plusieurs investissements dans le sport ces derniers mois en rachetant l'équipe de cyclisme Sky et le club de foot de Lausanne.
Pour continuer dans cette voie, l'homme d'affaires britannique a mandaté son frère Robert d'une mission selon le quotidien Nice-Matin : parvenir à un accord pour prendre les commandes du Gym.
Des discussions, mais...
Dans les colonnes du média régional, Robert Ratcliffe a présenté le projet souhaité pour l'OGCN. «On apporterait des investissements conséquents, un plan de développement clair et ambitieux sur le long terme. La Ligue des Champions, c'est un objectif bien sûr. Si dès aujourd'hui, j'affirme qu'on peut rivaliser avec le PSG, on ne me prendrait pas au sérieux. Je perdrais toute ma crédibilité d'emblée. Paris est dans une autre galaxie, mais je pense qu'il y a la place juste derrière», a estimé l'Anglais.
Preuve du sérieux de cette approche, le clan de Ratcliffe se trouve en discussions depuis plusieurs mois avec le groupe sino-américain, qui détient Nice, et a même rencontré l'actionnaire principal, Chien Lee. «La rencontre s'est très bien déroulée, on pensait que ça allait déboucher sur quelque chose puisqu'il m'a indiqué qu'il était ouvert à la vente, a reconnu Robert Ratcliffe. On a même visité le centre d'entraînement et le stade avec son accord.» Problème, après l'évocation d'une première offre à 90 millions d'euros, Lee a finalement annoncé que le club n'était plus à vendre.
Une tactique pour obtenir le meilleur prix ?
«Vingt-quatre heures plus tard, on nous a fait savoir qu'il ne voulait plus recevoir d'offre. On est prudent, on veut payer le juste prix... On ne cédera pas à la surenchère. On veut acheter un club, le développer et lui faire franchir un palier. C'est la mentalité d'INEOS, nos valeurs», a ainsi expliqué le frère du milliardaire.
Reste désormais à connaître les véritables intentions de Lee. Veut-il vraiment conserver Nice ou simplement faire grimper les enchères ? «Chien Lee a toujours été très clair, son investissement repose sur le long terme, il n'est pas vendeur», a assuré jeudi le président des Aiglons Gauthier Ganaye. Pourtant, Nice-Matin indique que le Chinois serait prêt à céder contre un chèque de plus de 100 millions d'euros...
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