Le retour de Zinédine Zidane sur le banc du Real Madrid a compliqué les affaires de la Juventus Turin. Comme il l'a avoué, le technicien français se trouvait en contacts avancés avec la Vieille Dame, où il a joué pendant plusieurs saisons (1996-2001).
Dans l'esprit du président bianconero, Andrea Agnelli, la suite ne faisait aucun doute : Massimiliano Allegri s'en irait au coup de sifflet final de la saison, et le champion du monde 1998 viendrait prendre sa place.
Allegri doit rencontrer Agnelli en fin de saison
Mais la véritable suite, nous la connaissons désormais. En revanche, difficile de savoir quel sort sera réservé à Allegri, d'autant plus que l'élimination précoce en quarts de finale de la Ligue des Champions face à l'Ajax Amsterdam (1-1, 1-2) vient ternir son bilan, malgré un nouveau titre en Serie A, le cinquième de son mandat. Prendra-t-il la porte à un an de la fin de son contrat, décidera-t-il de s'en aller de lui-même ou les deux parties s'accorderont-elles pour continuer l'aventure ?
C'est tout l'enjeu de la réunion entre l'entraîneur italien et son président, prévue en fin de saison. D'après Tuttosport, la tendance au maintien demeure forte, mais nous ne sommes pas «à l'abri d'une surprise». En cas de séparation avec l'ancien coach du Milan AC, la direction turinoise viserait deux cibles on ne peut plus ambitieuses : la première mène au technicien de Manchester City, le philosophe du football, Pep Guardiola.
Guardiola adore les défis d'envergure
Heureux à Manchester City, avec qui il pourrait remporter un nouveau titre en Premier League au terme de l'exercice, malgré l'élimination en quarts de finale de la C1 face à Tottenham (0-1, 4-3), Guardiola ne semble pas du tout sur le départ, bien au contraire. L'hypothèse de le voir continuer avec les Skyblues la saison prochaine pendant qu'Allegri termine son contrat est donc la plus probable.
Mais il est de notoriété publique que le technicien catalan adore les challenges, et remporter la Coupe aux grandes oreilles avec la Vieille Dame en est un de taille. La seconde piste des Bianconeri, bien plus utopique, mène à un ancien de la maison : Didier Deschamps (1994-1999). Bien décidé à emmener l'équipe de France sur le toit de l'Europe en 2020, le sélectionneur ne bougera pas avant. Et même après, difficile de le voir lâcher les Bleus si facilement…
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